Jannik Sinner n'a pas débuté par le tennis et ses résultats étaient spectaculaires

Jannik Sinner n'a pas débuté par le tennis et ses résultats étaient spectaculaires Vainqueur de l'Open d'Australie 2024, Jannik Sinner a eu des résultats étonnants dans une autre discipline.

À seulement 22 ans, le tennisman italien Jannik Sinner est en train de crever l'écran. Si les puristes connaissent le joueur depuis plusieurs années et voient une progression constante depuis sa victoire au Masters Next Gen en 2019 (un tournoi conçu pour les jeunes prometteurs du circuit ATP), la confirmation est toujours délicate dans le sport de haut niveau, la constance encore plus.

Après une fin d'année 2023 tonitruante, son début d'année 2024 était très attendu et Jannik Sinner a répondu présent. Avant sa première finale en Grand Chelem dimanche 28 janvier, l'Italien a impressionné durant tout l'Open d'Australie, se payant le scalp d'un certain Novak Djokovic en demi-finale, invaincu depuis sa défaite en 2018. En finale, malgré un début compliqué voire même très compliqué face à Daniil Medvedev (mené deux manches à rien), l'Italien a tout renversé sur son passage, faisant preuve d'un mental hors norme pour finalement s'imposer en cinq sets et plus de 4h de jeu.

Mais Jannik Sinner n'est pas un athlète comme les autres et n'était pas forcément prédestiné au tennis. C'est sur des skis que le jeune Jannik a débuté sa carrière. Natif de San Candido, dans les Dolomites, un terrain propice pour les skieurs, a été champion d'Italie de slalom chez les benjamins en 2008, puis vice-champion national en 2012 avant de tronquer ses skis par une raquette à l'âge de 7 ans.

De quoi nourrir des regrets pour l'Italien ? Pas vraiment comme l'explique le principal intéressé. "J'étais meilleur au ski qu'en tennis, mais je n'ai pas de regrets ", assurait Jannik Sinner il y a quelques années. "J'ai senti que les autres étaient plus puissants, a-t-il confié à l'ATP en 2022. J'ai aussi chuté lourdement deux fois et je ne me suis plus jamais senti à l'aise. Lors de certaines chutes, je continuais à glisser et je ne pouvais pas m'arrêter. Parfois, vous êtes effrayé car vous ne savez pas où vous allez finir."

"En ski, on fait une descente pendant 1′30″ et si on fait une erreur, on est mort, on ne peut plus gagner, analyse l'Italien. En tennis, on peut faire une erreur et jouer encore pendant deux heures et demie." Une opinion partagée par son premier entraîneur, Andreas Schönegger, proche de la famille Sinner : " C'était un défi trop court qui ne lui apportait pas de satisfaction. Jannik aime la compétition et le tennis lui-même était un défi. "

Une analyse qui ressemble peut être même à une prophétie pour le jeune italien qui a donc remporté son premier titre du Grand Chelem après avoir commis plusieurs erreurs en début de match, laissant son adversaire prendre confiance pour finalement s'imposer 2h30 plus tard