Un nouveau bienfait inattendu découvert chez les hommes qui font de la musculation après 50 ans
Faire du sport, quel que soit votre âge, est très important. S'il est bien évidemment beaucoup plus facile de pratiquer du sport quand on est jeune et en pleine possession de ses moyens, il ne faut pas tout arrêter quand on commence à souffrir au moindre effort. C'est justement en pratiquant qu'on se débarrassera probablement de nombreuses douleurs, après 50 ans. On dit aussi très souvent que le sport est bion pour la santé mentale. Et une étude vient une nouvelle fois de le prouver.
Des chercheurs de l'Université de Grenade et de l'Hôpital Universitaire Virgen de las Nieves, en collaboration avec des experts internationaux, ont découvert que la force musculaire des adultes de plus de 50 ans et même de plus de 65 ans, qui ne présentent pas de troubles cognitifs, va de pair avec une plus grande matière grise cérébrale.
L'enquête mentionnée, appelée AGUEDA, a duré six mois. L'étude visait à observer si les améliorations de la force musculaire, suite à un programme d'exercice précis, avaient aussi des conséquences au niveau de la structure et de la fonction cérébrales et cognitives chez les personnes âgées, et pour identifier les mécanismes d'action.

Selon les conclusions des chercheurs, "la force de préhension de la main ou du haut du corps montre une relation avec les plus grands volumes de matière grise dans les zones corticales et sous-corticales du cerveau, et c'est dans la mémoire de travail spatiale (à court terme) ou la flexibilité cognitive qu'elle a les meilleures conséquences."
Il y a donc un vrai lien entre la musculation et le cerveau et les auteurs de l'étude se félicitent des résultats. "Une force musculaire accrue avec le vieillissement pourrait avoir un effet protecteur sur la santé cérébrale", indiquent-il en conclusion. La force de préhension, autrement dit la force de la main pour tirer ou suspendre des objets, serait d'ailleurs un indicateur particulièrement fiable pour prédire le volume de matière grise dans différentes régions cérébrales de cette population. Il permet "une mesure rapide, peu coûteuse et reproductible", selon les scientifiques.
Avoir "de la poigne" comme on dit vulgairement serait-il bon signe pour notre santé mentale passé 50 ans ? Selon le professeur José Mora González en tout cas, ces résultats permettent de considérer la force musculaire comme un élément crucial dans le futur et l'exercice comme un bon moyen de contrer certains dommages liés à l'âge.