John McEnroe choque tout Wimbledon

John McEnroe joue son propre rôle dans le film "La plus belle victoire". © 2004 Working Title Films

Si l'Américain se faisait surnommer McBrat (Mac le voyou), ce n'est pas un hasard. Aussi génial que provocateur, John McEnroe a autant usé les nerfs de ses adversaires que ceux... des arbitres.

Au début des années 90, le New Yorkais se taille une réputation de "bad boy" après quelques coups de sang mémorables. A l'Open d'Australie, en 1990, il est disqualifié au 4e tour après avoir reçu 3 avertissements : un pour avoir intimidé un juge de ligne (posté devant lui, il exécute une série de jongles en tapant la balle sous le nez de celui-ci), un autre pour avoir jeté sa raquette, et un dernier pour avoir insulté l'arbitre de chaise.

L'année suivante, John McEnroe choque le monde policé de Wimbledon, injectivant l'arbitre avec un désormais mythique "You can not be serious. The ball is on the line !" Vainqueur du tournoi, alors qu'il a manqué de se faire exclure au 1er tour, l'Américain n'a en revanche pas eu le droit d'obtenir "l'honorary club membership", pourtant traditionnellement offert à tout joueur remportant Wimbledon pour la première fois.

"Je culpabilisais ensuite"

Dans un entretien accordé à L'Express, en 2003, McEnroe regrettait ses excès... tout en les justifiant : "Chaque fois que je pétais un plomb sur un court, je culpabilisais ensuite (...) Je cherchais à me faire expulser mais personne n'osait prendre cette décision. Si on me renvoyait chez moi, tout le monde perdait de l'argent".

Si l'Américain se faisait surnommer McBrat (Mac le voyou), ce n'est pas un hasard. Aussi génial que provocateur, John McEnroe a autant usé les nerfs de ses adversaires que ceux... des arbitres. Au début des années 90, le New Yorkais se taille une réputation de "bad boy" après quelques coups de sang mémorables. A l'Open d'Australie, en 1990, il est disqualifié au 4e tour après avoir reçu 3 avertissements : un pour avoir intimidé un juge de ligne (posté devant lui, il exécute une série de jongles en tapant la balle sous le nez de celui-ci), un autre pour avoir jeté sa raquette, et un dernier pour avoir insulté l'arbitre de chaise. L'année suivante, John McEnroe choque le monde policé de Wimbledon, injectivant l'arbitre avec un désormais mythique "You can not be serious. The ball is on the line !" Vainqueur du tournoi, alors qu'il a manqué de se faire exclure au 1er tour, l'Américain n'a en revanche pas eu le droit d'obtenir "l'honorary club membership", pourtant traditionnellement offert à tout joueur remportant Wimbledon pour la première fois."Je culpabilisais ensuite" Dans un entretien accordé à L'Express, en 2003, McEnroe regrettait ses excès... tout en les justifiant : "Chaque fois que je pétais un plomb sur un court, je culpabilisais ensuite (...) Je cherchais à me faire expulser mais personne n'osait prendre cette décision. Si on me renvoyait chez moi, tout le monde perdait de l'argent".
© 2004 Working Title Films