Obama dans le piège berlinois

Barack Obama à la fin de son discours sur la Place de la Colonne de la Victoire à Berlin. © Matthias Winkelmann

Selon ses propres termes, il a été "piégé". Le lendemain de son discours triomphal devant près de 200 000 personnes à Berlin le 24 juillet, Barack Obama a fait la une du Bild Zeitung, le principal tabloïd allemand, toujours friand des indiscrétions sur les personnalités. Le candidat y pose aux côtés de l'une de ses reporters rencontrée au club de gym du Ritz-Carlton. Sur cette rencontre inopinée, la journaliste écrit dans l'article : "J'ai eu chaud... et pas à cause de l'exercice. Quel homme!"

"Il a passé son bras sur mon épaule"

Une phrase de l'article va encore plus loin : "il a passé son bras sur mon épaule, nous nous sommes enlacés", raconte l'employée du journal. Immédiatement, la presse américaine s'amuse de l'anecdote. Barack Obama, furieux, affirme qu'il ignorait l'identité de cette "femme allemande ordinaire" : "elle avait plutôt l'air timide et se présentait comme une fan". C'est même lui qui aurait demandé à son garde du corps de prendre le cliché. Pour mettre un point final à cette "affaire", Maureen Dowd, éditorialiste pour le New York Times et présente en Europe lors de la tournée, explique que "le Bild a envoyé une blonde séduisante pour piéger Obama". Et il a réussi !
Selon ses propres termes, il a été "piégé". Le lendemain de son discours triomphal devant près de 200 000 personnes à Berlin le 24 juillet, Barack Obama a fait la une du Bild Zeitung, le principal tabloïd allemand, toujours friand des indiscrétions sur les personnalités. Le candidat y pose aux côtés de l'une de ses reporters rencontrée au club de gym du Ritz-Carlton. Sur cette rencontre inopinée, la journaliste écrit dans l'article : "J'ai eu chaud... et pas à cause de l'exercice. Quel homme!" "Il a passé son bras sur mon épaule" Une phrase de l'article va encore plus loin : "il a passé son bras sur mon épaule, nous nous sommes enlacés", raconte l'employée du journal. Immédiatement, la presse américaine s'amuse de l'anecdote. Barack Obama, furieux, affirme qu'il ignorait l'identité de cette "femme allemande ordinaire" : "elle avait plutôt l'air timide et se présentait comme une fan". C'est même lui qui aurait demandé à son garde du corps de prendre le cliché. Pour mettre un point final à cette "affaire", Maureen Dowd, éditorialiste pour le New York Times et présente en Europe lors de la tournée, explique que "le Bild a envoyé une blonde séduisante pour piéger Obama". Et il a réussi !
© Matthias Winkelmann