Bons baisers d'Alaska

Sarah Palin lors d'une visite des soldats américains postés au Moyen-Orient. © Dept of Defense

Avec le choix de Sarah Palin comme colistière fin août, les républicains espéraient relancer leur campagne. Ils ont été servis ! Lorsque son nom est annoncé, la gouverneur de l'Alaska est déjà mise en cause depuis un mois dans une affaire de délit d'influence dans son Etat d'origine. Elle aurait provoqué le licenciement du commissaire à la Sécurité publique de l'Alaska parce qu'il refusait lui-même de renvoyer un certain Mike Wooten. Et ce dernier, membre de la police de l'État, n'est autre que l'ancien beau-frère de Sarah Palin !

Un abus de pouvoir confirmé

Le 13 septembre, les enquêteurs entendent Todd Palin, le mari de la colistière, comme témoin. Plusieurs autres personnes seront entendues, donnant lieu à chaque fois à des articles de presse. Malgré sa promesse de coopérer en juillet, Sarah Palin, elle, ne participera pas aux investigations de Stephen Branchflower, mandaté par le sénat de l'Alaska pour l'enquête. La polémique ressurgit le 9 octobre quand la Cour suprême de l'Alaska rejette une requête de parlementaires républicains réclamant l'annulation de l'enquête. C'est finalement le lendemain que le rapport de Stephen Branchflower confirmera que Sarah Palin a bel et bien violé les règles éthiques de l'État d'Alaska.

Avec le choix de Sarah Palin comme colistière fin août, les républicains espéraient relancer leur campagne. Ils ont été servis ! Lorsque son nom est annoncé, la gouverneur de l'Alaska est déjà mise en cause depuis un mois dans une affaire de délit d'influence dans son Etat d'origine. Elle aurait provoqué le licenciement du commissaire à la Sécurité publique de l'Alaska parce qu'il refusait lui-même de renvoyer un certain Mike Wooten. Et ce dernier, membre de la police de l'État, n'est autre que l'ancien beau-frère de Sarah Palin ! Un abus de pouvoir confirmé Le 13 septembre, les enquêteurs entendent Todd Palin, le mari de la colistière, comme témoin. Plusieurs autres personnes seront entendues, donnant lieu à chaque fois à des articles de presse. Malgré sa promesse de coopérer en juillet, Sarah Palin, elle, ne participera pas aux investigations de Stephen Branchflower, mandaté par le sénat de l'Alaska pour l'enquête. La polémique ressurgit le 9 octobre quand la Cour suprême de l'Alaska rejette une requête de parlementaires républicains réclamant l'annulation de l'enquête. C'est finalement le lendemain que le rapport de Stephen Branchflower confirmera que Sarah Palin a bel et bien violé les règles éthiques de l'État d'Alaska.
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