John McCain se prend des vestes

Colin Powell a prétendait en 2003 que Sadam Hussein possédait des armes de destruction massive. © US Gov

On savait que John McCain et George Bush n'étaient pas franchement amis. Mais l'actuel président des Etats-Unis n'a pas encore osé retourner sa veste, contrairement à certains de ses anciens conseillers. Le principal, Colin Powell, a annoncé son soutien à Barack Obama le 19 octobre. Et l'ancien secrétaire d'Etat, chargé des affaires étrangères de 2000 à 2004, ne s'est pas fait prier pour vanter les mérites du candidat démocrate. Il en a profité pour envoyer, au passage, quelques amabilités à John McCain qui a dû apprécier.

Obama pratique l'ouverture

"Nous avons besoin d'un président qui ne va pas simplement poursuivre, même avec un nouveau visage, des changements et quelques aspects anticonformistes, les politiques que nous avons mises en oeuvre ces dernières années", a entre-autre déclaré l'instigateur de la guerre en Irak. Quelques jours plus tard, c'était au tour de l'ancien porte-parole de la Maison Blanche, Scott McClellan, de rallier Obama. Résultat, le candidat démocrate à la Maison Blanche a indiqué le 30 octobre qu'il placerait des républicains dans son administration s'il est élu président. Un débauchage de l'actuel secrétaire à la Défense Robert Gates est déjà évoqué. 

On savait que John McCain et George Bush n'étaient pas franchement amis. Mais l'actuel président des Etats-Unis n'a pas encore osé retourner sa veste, contrairement à certains de ses anciens conseillers. Le principal, Colin Powell, a annoncé son soutien à Barack Obama le 19 octobre. Et l'ancien secrétaire d'Etat, chargé des affaires étrangères de 2000 à 2004, ne s'est pas fait prier pour vanter les mérites du candidat démocrate. Il en a profité pour envoyer, au passage, quelques amabilités à John McCain qui a dû apprécier. Obama pratique l'ouverture "Nous avons besoin d'un président qui ne va pas simplement poursuivre, même avec un nouveau visage, des changements et quelques aspects anticonformistes, les politiques que nous avons mises en oeuvre ces dernières années", a entre-autre déclaré l'instigateur de la guerre en Irak. Quelques jours plus tard, c'était au tour de l'ancien porte-parole de la Maison Blanche, Scott McClellan, de rallier Obama. Résultat, le candidat démocrate à la Maison Blanche a indiqué le 30 octobre qu'il placerait des républicains dans son administration s'il est élu président. Un débauchage de l'actuel secrétaire à la Défense Robert Gates est déjà évoqué. 
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