Patrice, gilet jaune près de Pau

Image d'illustration. Un policier avec des munitions de LBD lors de la mobilisation du 12 janvier 2019 à Paris. © ISA HARSIN / SIPA
Le 8 décembre 2018 à Paris, un oeil perdu. Europe 1 évoque le cas de Patrice, un routier quadragénaire originaire de Lons, près de Pau (Pyrénées-Atlantiques). Il manifestait sur les Champs-Elysées quand sa vie a basculé, alors qu'il s'avançait vers les gendarmes mobiles pour quitter la manifestation "sans agressivité ni quoi que ce soit", jure-t-il. "Je vois le gendarme mobile qui me vise, mais je pense que ce n'est pas pour moi. Je me dis que je suis trop près, ce n'est pas possible. Et alors que je suis à 5-6 mètres d'eux, je prends un tir de flashball dans l'œil droit. Je ne verrai plus de cet œil, je suis clairement borgne. (...) je perds mon œil et mon métier".
  • Selon Check News de Libération, qui s'appuie entre autres sur des données provenant des réseaux sociaux, 15 personnes au moins ont perdu l'usage d'un oeil depuis le début de la mobilisation des gilets jaunes.
Le 8 décembre 2018 à Paris, un oeil perdu. Europe 1 évoque le cas de Patrice, un routier quadragénaire originaire de Lons, près de Pau (Pyrénées-Atlantiques). Il manifestait sur les Champs-Elysées quand sa vie a basculé, alors qu'il s'avançait vers les gendarmes mobiles pour quitter la manifestation "sans agressivité ni quoi que ce soit", jure-t-il. "Je vois le gendarme mobile qui me vise, mais je pense que ce n'est pas pour moi. Je me dis que je suis trop près, ce n'est pas possible. Et alors que je suis à 5-6 mètres d'eux, je prends un tir de flashball dans l'œil droit. Je ne verrai plus de cet œil, je suis clairement borgne. (...) je perds mon œil et mon métier".
  • Selon Check News de Libération, qui s'appuie entre autres sur des données provenant des réseaux sociaux, 15 personnes au moins ont perdu l'usage d'un oeil depuis le début de la mobilisation des gilets jaunes.

© ISA HARSIN / SIPA