Les arguments contre les méga-bassines: une privatisation de l'eau par l'agro-industrie

Un opposant aux méga-bassines, à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), le 25 mars 2023. De violents affrontements avec les forces de l’ordre ont eu lieu ce jour-là. © JEAN FRANCOIS FORT / HANS LUCAS / via AFP

Le principal argument des opposants aux méga-bassines repose sur la crainte d'une privatisation de l'eau par une minorité d'agriculteurs (5 à 6% des exploitants d'après les opposants, cités par France Inter), alors que la ressource en eau se fait de plus en plus précieuse. D'après Greenpeace, le dispositif viserait ainsi à "maintenir coûte que coûte un modèle agro-industriel dévastateur", à la fois "inadapté face au changement climatique", mais également "en partie responsable" de celui-ci. Factuellement, cette eau stockée servirait essentiellement à irriguer les cultures les plus consommatrices d'eau "comme le maïs, majoritairement destiné à l'élevage industriel". A cela, les irrigants des Deux-Sèvres répondent qu'ils prônent au contraire "un modèle d'agriculture familiale et diversifiée".

Le principal argument des opposants aux méga-bassines repose sur la crainte d'une privatisation de l'eau par une minorité d'agriculteurs (5 à 6% des exploitants d'après les opposants, cités par France Inter), alors que la ressource en eau se fait de plus en plus précieuse. D'après Greenpeace, le dispositif viserait ainsi à "maintenir coûte que coûte un modèle agro-industriel dévastateur", à la fois "inadapté face au changement climatique", mais également "en partie responsable" de celui-ci. Factuellement, cette eau stockée servirait essentiellement à irriguer les cultures les plus consommatrices d'eau "comme le maïs, majoritairement destiné à l'élevage industriel". A cela, les irrigants des Deux-Sèvres répondent qu'ils prônent au contraire "un modèle d'agriculture familiale et diversifiée".
© JEAN FRANCOIS FORT / HANS LUCAS / via AFP