Pour que les trains arrivent à l'heure, une astuce très osée a été trouvée en Belgique

Pour que les trains arrivent à l'heure, une astuce très osée a été trouvée en Belgique Chez nos voisins belges, une astuce pour le moins étonnante est mise en place sur le réseau ferroviaire pour éviter les retards.

Il fait partie des sujets de comptoir par excellence, ceux abordés lors de tous vos repas de famille et plus particulièrement au moment des fêtes lorsque vous souhaitez retrouver vos proches pour un moment de partage : le retard des trains. Grèves, dysfonctionnements, incivilités, animaux sur les voies... Les raisons du retard d'un train peuvent être nombreuses, toujours est-il qu'elles empoisonnent la vie de ceux qui en sont victimes.

En France, il existe même une ligne de chemin de fer championne en la matière. Oui, elle détient le titre - depuis deux ans - de la pire ligne ferroviaire de France : il s'agit de la liaison entre les gares de Paris-Austerlitz et Briançon (Hautes-Alpes). Une information fournie en avril dernier par France 3 Bourgogne-Franche-Comté. Si cela prête à sourire, en réalité, il n'y a rien de réjouissant.

En se basant sur le nombre d'annulations et le taux de régularité des TGV et Intercités, d'après des données officielles de la SNCF, le média local révèle que sur l'ensemble de l'année 2024, cette ligne a enregistré 49 % de trains en retard ou annulés, soit un train sur deux. "Le mois de février a été particulièrement éprouvant pour les usagers" apprend-on, avec pas moins de 90 % de trains ayant connu un retard de quinze minutes ou plus à l'arrivée.

Nos voisins belges, eux, ont trouvé une solution pour éviter ces retards incessants. Aussi étonnant cela puisse paraître, il arrive aux conducteurs de tout simplement sauter un arrêt, voire plusieurs, pour assurer leur ponctualité au terminus. Problème, les passagers ne sont pas toujours informés des changements d'itinéraire, d'après le quotidien belge néerlandophone Nieuwsblad.

Les passagers impactés sont donc contraints de s'arrêter à l'arrêt suivant, si celui-ci est bien desservi, puis d'attendre le passage du prochain train en sens inverse pour pouvoir enfin rentrer chez eux. Des trajets parfois comparables à des périples pour certains usagers qui n'ont rien demandé.

Dans les colonnes du journal belge, le Syndicat Indépendant des Cheminots (SIC) confirme cette pratique pour le moins étonnante. Il précise qu'elle est de plus en plus répandue à la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB), l'opérateur qui organise et commercialise le service ferroviaire en Belgique. De son côté, le ministre fédéral belge de la Mobilité, du Climat et de la Transition environnementale, Jean-Luc Crucke, confirme que cette technique existe, en revanche, elle ne serait utilisée que très rarement selon ses dires.