J'ai une assurance-vie, quel est l'impact de la crise ?

© DURAND FLORENCE/SIPA
C'est un des produits d'épargne privilégiés par les Français. L'assurance-vie n'a toutefois pas échappé aux arbitrages. En mars, elle a accusé une collecte négative, à hauteur de 2,2 milliards d'euros, un des plus forts mouvements de décollecte depuis 2011, selon les chiffres de la Fédération française de l'Assurance. Sollicitée par Linternaute.com, la FFA attribue en partie cette baisse au fait que les contacts entre les clients et leurs assureurs se sont restreints durant le confinement. "Aucun mouvement significatif de sortie (rachat) des contrats d'assurance vie n'est constaté, signe de la confiance des épargnants envers la solidité du secteur de l'assurance  et des  produits d'assurance vie", nous affirme-t-on. Interrogée sur un éventuel report des Français vers le fonds euro, au détriment des unités de compte – où l'épargne est investie sur des fonds en actions et en obligations, des sociétés immobilières ou des actions en direct, donc des investissements plus risqués -, la Fédération nous assure que ces arbitrages sont "limités et récents". Il est "mécaniquement lié aux évolutions du marché", nous indique-t-on. Pour la FFA, il est encore difficile de savoir si ce mouvement va se confirmer sur la durée.
C'est un des produits d'épargne privilégiés par les Français. L'assurance-vie n'a toutefois pas échappé aux arbitrages. En mars, elle a accusé une collecte négative, à hauteur de 2,2 milliards d'euros, un des plus forts mouvements de décollecte depuis 2011, selon les chiffres de la Fédération française de l'Assurance. Sollicitée par Linternaute.com, la FFA attribue en partie cette baisse au fait que les contacts entre les clients et leurs assureurs se sont restreints durant le confinement. "Aucun mouvement significatif de sortie (rachat) des contrats d'assurance vie n'est constaté, signe de la confiance des épargnants envers la solidité du secteur de l'assurance  et des  produits d'assurance vie", nous affirme-t-on. Interrogée sur un éventuel report des Français vers le fonds euro, au détriment des unités de compte – où l'épargne est investie sur des fonds en actions et en obligations, des sociétés immobilières ou des actions en direct, donc des investissements plus risqués -, la Fédération nous assure que ces arbitrages sont "limités et récents". Il est "mécaniquement lié aux évolutions du marché", nous indique-t-on. Pour la FFA, il est encore difficile de savoir si ce mouvement va se confirmer sur la durée.
© DURAND FLORENCE/SIPA