On connaît l'amour des Français pour la pierre. Selon les dernières données de l'Insee – datant de 2018 – le patrimoine financier des ménages dans l'hexagone est composé à 61% de biens immobiliers (appartement, maison, investissement financier), loin devant le patrimoine dit résiduel (bijoux, œuvres, voiture) ou le patrimoine professionnel (terres, bâtiments, stocks). Peut-on pour autant considérer l'immobilier comme une valeur refuge en cette période de crise ? "L'immobilier n'est pas une valeur refuge, c'est un faux ami", martèle Yannick Hamon, cofondateur de Meilleurplacement.com. "Comme ce n'est pas coté tous les jours, il ne fait pas apparaître sa prime de risque. Pourquoi ? Parce qu'avant que le marché immobilier ne chute, ce sont les transactions qui s'arrêtent". Ayez donc bien à l'esprit que l'investissement immobilier reste un investissement comme les autres, donc risqué. Il est donc primordial, surtout si vous faites un investissement locatif, d'en évaluer en amont le rendement réel, en fonction de la situation géographique, de la fiscalité (taxe d'habitation, taxe foncière, revenus fonciers) et de la qualité du bien.
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