Carole Bouquet a trouvé refuge sur une île perdue entre la Sicile et la Tunisie méconnue des touristes
Depuis ses débuts dans les années 1970, Carole Bouquet s'est imposée comme l'une des actrices incontournables du cinéma français. Elle reste néanmoins très discrète sur sa vie privée. Si elle est régulièrement présente à Paris pour des tournages ou des séquences de promotion, cela fait déjà 20 ans qu'elle a trouvé refuge entre la Sicile et la Tunisie.
L'actrice de 68 ans a choisi de poser ses valises sur l'île de Pantelleria, une "île volcanique" sicilienne difficile d'accès. "Les villages n'ont pas évolué depuis des dizaines d'années, détaille-t-elle dans une interview au Figaro. La nuit, il n'y a aucune pollution lumineuse. Je vis à Scauri. Il y a peu de choses : un port, une pharmacie, une église, un cercle de discussion, avec un côté réservé aux hommes et un autre pour les femmes, un cinéma et une salle de billard réservée aux membres."
Mais avant d'en faire son pied à terre, Carole Bouquet a passé de nombreuses vacances sur l'île : "Je suis arrivée amoureuse de cet endroit par hasard, et pendant des années j'ai loué une maison", se rappelait-elle au micro de l'émission "Politiques, à table" de LCP en 2023. "Pour aller au lac de Pantelleria qui est très beau, je prenais une petite route qui était à ce moment là en terre", ajoute-t-elle avant de poursuivre : "à un moment donné, dans un endroit complètement vierge de lumières, j'ai vu sur une maison pas plus grande que ce studio un panneau avec marqué 'à vendre." Et d'ajouter, pour justifier sa décision de s'exiler dans ce havre de paix : "Où est-ce que je peux trouver un endroit aussi beau en Méditerranée ? J'ai la mer, la montagne..."
Depuis, l'actrice en a fait son refuge, paisible et authentique, loin des projecteurs, et s'y rend trois ou quatre mois chaque année. Il y a toujours du monde dans cette demeure, où elle s'adonne à l'une de ses passions, la cuisine : "Il y avait quatre murs, se souvient-elle dans les colonnes du Figaro. Aujourd'hui un peu plus. Chez moi, nous sommes au minimum quatorze. Parfois cinquante quand je fais de la pizza ou de la glace. Finalement, Pantelleria est l'acquisition de ma vie, toutes les autres, je les ai vendues".
En parallèle de ses activités d'actrices, Carole Bouquet a développé une activité viticole et produit son propre vin, le Sangue d'Oro. Elle prévoit déjà de transmettre ce vignoble à ses enfants, le producteur français Dimitri Rassam et l'assistant réalisateur Louis Giacobetti. "Cela me coûte une fortune de faire ce vin. Mais à la fin, je ne perds pas d'argent. De toute manière, je dois continuer. En arrêtant, j'aurais l'impression de trahir cette terre avec laquelle je n'ai pourtant pas d'attaches".