Le Nounou : comment Booder a rétabli la vérité sur son physique et la maladie

Le Nounou : comment Booder a rétabli la vérité sur son physique et la maladie "Le Nounou" est de retour sur TF1, avec un Booder toujours aussi vitaminé.

Vous reprendrez bien un peu de Booder ? L'humoriste est de retour sur TF1 cette semaine, avec un nouvel épisode inédit de la série Le Nounou, qui a déjà séduit les téléspectateurs l'année dernière. Cette fiction humoristique de TF1 suit les aventures de Samir, personnage atypique amené à l'origine à remplacer sa mère comme nounou au sein d'un couple gay. Le premier opus avait attiré près de 5,4 millions de téléspectateurs il y a un an presque jour pour jour. Une audience qui a pu aller jusqu'à 6,2 millions en ajoutant les visionnages en streaming.

Le deuxième épisode du Nounou, programmé ce lundi 17 février à 21h10 sur TF1, reprend la trame entamée l'année dernière. Grâce à un CV largement embelli, Samir a postulé dans une agence de garde d'enfants et se voit confier la délicate mission de s'occuper de l'explosive famille Delorme. Sylvain et Claire, deux policiers aux personnalités opposées, tentent tant bien que mal de gérer la cohabitation de leurs enfants issus de précédentes unions et le bébé qu'ils ont eu ensemble. Samir se retrouve donc chez ce couple au bord du divorce, confronté à leurs préjugés sur ses origines et la banlieue où il vit, tout en redoutant que son faux CV soit découvert...

"Je ne suis pas un nain"

Pour incarner ce personnage attachant, TF1 mise sur l'énergie et la sympathie communicative de Booder, Mohammed Benyamna de son vrai nom, humoriste révélé dans les années 2000 et comédien avec déjà plusieurs films et téléfilms au tableau de chasse. Il est aussi connu comme un invité récurrent des émissions d'Arthur sur la Une.

Booder, c'est un énorme shoot de bonne humeur à chaque apparition, mais c'est aussi un physique, une taille (1,60 m) et une "gueule" reconnaissables entre mille. Mais contrairement à certaines rumeurs insistantes, l'humoriste aujourd'hui âgé de 44 ans n'est atteint d'aucune maladie génétique. Agacé, il avait même poussé un coup de gueule il y a quelques années pour rétablir la vérité dans les médias : "Je n'ai aucun problème physique, je ne suis pas un nain, ni handicapé ou trisomique", avait-il affirmé à Ciné Télé Revue en 2023.

"Je ressemble à mon grand-oncle"

Dans un livre en 2020 et dans plusieurs interview, Booder a aussi balayé les rumeurs de maladie génétique très insistantes dans les médias (on lui prêtait la maladie de Maroteaux-Lamy), inquiet de voir des parents d'enfants malades lui écrire pour demander de l'aide. "C'est très compliqué de parler avec des parents en détresse, de leur dire 'Non, je ne suis pas malade'. Il fallait accompagner, discuter, et dire vraiment que je ne suis pas malade", a-t-il expliqué dans un podcast en 2024. "Il a fallu se justifier un peu pour expliquer, mais je finissais toujours par dire : 'Écoutez, si vous voulez que je parle à votre enfant, je peux lui parler pour qu'il s'accepte comme il est, ça il n'y a pas de problème. Moi, je ne suis pas malade'."

"Je ressemble à mon grand-oncle qui était une personnalité dans le village où j'étais, c'est un grand pédiatre et je suis très fier de lui ressembler", a-t-il aussi revendiqué. Pourtant, Booder a bien été malade et a même failli ne jamais grandir. Né prématurément au Maroc en août 1978, il souffrait de graves problèmes respiratoires détectés à la naissance. "J'avais beaucoup de mal à respirer et un asthme très prononcé", a-t-il confié dans 50 minutes inside, l'émission people de TF1. "Le docteur qui était aussi mécanicien, électricien, quand il m'a vu, il a dit à ma maman : 'Cet enfant ne passera pas l'hiver'", a-t-il poursuivi avec humour.

Mais les parents de Booder n'ont rien lâché. Son père, qui travaillait en France, a fait venir en urgence sa femme et son bébé à l'hôpital Necker à Paris. C'est là-bas que le petit garçon a pu être soigné et sauvé. "Je suis arrivé avec ma maman à l'hôpital Necker. Voir ma maman heureuse de voir son enfant vivre ça a été pour moi mon chargeur", a-t-il aussi raconté avec émotion. Un chargeur surpuissant donc.