Très endettée, cette ancienne star de la télé est obligée de vendre son incroyable palace à 8 millions d'euros
Au cœur du IIe arrondissement parisien, dissimulé derrière une lourde porte cochère, se trouve un trésor caché que peu de non initiés connaissent : le palais Vivienne. Demeure historique du Paris mondain, cet ensemble architectural de 500 m2, composé de six majestueuses salles d'apparat de style Empire, a retrouvé sa splendeur d'antan au gré des ans. Véritable temple dédié à l'empereur Napoléon, ce lieu hors du temps regorge d'objets, de tableaux et de mobilier d'époque, savamment chinés par son actuel propriétaire, admirateur du premier empereur, souhaitant faire revivre sa grandeur passée.
Pourtant, derrière les murs de ce palais construit en 1706, se sont déroulés de sulfureux dîners clandestins en pleine pandémie de Covid-19, mais aussi quelques soirées de débauche défrayant la chronique, excédant les riverains et attirant les foudres des autorités. Entre deux scandales, le palais Vivienne était aussi régulièrement loué pour accueillir des événements haut de gamme, attirant le gotha parisien sous ses ors.
Mais aujourd'hui plus que jamais, l'avenir de cette demeure historique est en suspens. Son propriétaire actuel, criblé de dettes, n'a plus d'autres choix que de mettre en vente ce joyau architectural, qui peine à trouver preneur. Son nom n'est pas totalement inconnu puisqu'il s'agit du fantasque collectionneur Pierre-Jean Chalençon.
Celui qui s'est fait d'abord connaitre comme expert dans l'émission Affaire conclue sur France 2 croule sous une dette abyssale de près de 10 millions d'euros auprès de sa banque. Pour éponger ce passif, ce drôle de personnage aux abondantes boucles blondes n'a plus d'autre choix que de se séparer de son palais adoré, acquis en 2015 pour la coquette somme de 6 millions d'euros.
Initialement programmée le 13 mars, la vente aux enchères a finalement été reportée au 19 juin prochain sur décision de justice, suite à un appel déposé par l'avocat du collectionneur. Ce délai supplémentaire pourrait permettre à Pierre-Jean Chalençon de conclure une vente de gré à gré avec un acheteur, lui évitant de passer par la case des enchères publiques. Mais à défaut d'accord trouvé d'ici là, le marteau du commissaire-priseur scellera définitivement, en juin prochain, le sort de ce joyau du patrimoine, mis à prix 8 millions d'euros.
Le palais Vivienne peine à trouver preneur, en dépit d'un emplacement de choix en plein cœur de la capitale. Un temps, il fut envisagé de le transformer en galerie d'art ou en espace d'événements. Mais son agencement, conçu sur mesure pour abriter les trésors napoléoniens de son propriétaire, et le montant élevé des charges freinent les ardeurs des acheteurs. Beaucoup évoquent la nécessité de lourds travaux pour réaménager les lieux.
En attendant, Pierre-Jean Chalençon reste confiant. L'ancien acolyte de Sophie Davant sur France 2, débarqué de l'émission après un bad buzz de trop avec Dieudonné (avant des propos souhaitant la mort de Line Renaud ou louant Jean-Marie Le Pen), croit dur comme fer en sa bonne fortune et à des repreneurs sérieux. Faute de quoi il devra se résigner à une défaite en rase campagne, puis à un exil forcé qui en rappellent d'autres.