Ségolène Royal : son couac "condescendant" et "désobligeant"
Piégée par les désidératas techniques d'une émission de télévision, Ségolène Royal fait de nouveau le buzz bien malgré elle. Invitée de l'émission "Questions d'info" sur La Chaîne Parlementaire, la présidente de la région Poitou-Charentes était interrogée sur l'ambiance au sein du gouvernement, du manque de communication voire de ligne politique qui pourraient "plomber" l'action des ministres. Arguant qu'il y a avait un Conseil des ministres "tous les mercredis", elle a estimé que les membres du gouvernement pouvaient au contraire facilement échanger entre eux et avec le président de la République. Puis de conclure avec sévérité : "S'ils commencent à pleurnicher, c'est embêtant quand même".
Immédiatement gênée par cette sortie, Ségolène Royal s'est esclaffée et a retiré cette phrase. "Non, non, non, vous la couperez au montage", a-t-elle rapidement demandé, toujours avec le sourire, mais aussi une pointe perceptible d'inquiétude. Le hic : l'émission est bel et bien enregistrée, mais "dans les conditions du direct". De montage après l'enregistrement, il n'est donc point question lui rétorquent les journalistes présents. "Mon œil", reprend du tac au tac Ségolène Royal, convaincue de pouvoir être coupée. Cette discussion surréaliste durera une petite minute avant que Ségolène Royal n'avoue sa crainte : "Ça risque d'être pris comme condescendant ou désobligeant".
A son grand regret sans doute, l'intégralité de cet échange étonnant a été diffusée par la chaîne et sur son site Internet. En septembre, Ségolène Royal avait déjà été critiquée pour des déclarations publiées dans Le Point. Elle affirmait que si elle était au gouvernement, elle ferait "de l'ombre" aux autres ministres.
EN VIDÉO - Sur le plateau de #DirectPolitique en juillet, Ségolène Royal affirmait que "Certains changements ne sont pas venus" après l'élection de François Hollande.
Photo : ©Capture LCP