"Elle est prête à 100% à assumer ce fardeau" : Brigitte Macron sait que le prix à payer est lourd pour enterrer les rumeurs
Brigitte Macron est sur tous les fronts pour combattre les rumeurs la concernant. Alors qu'un procès s'ouvre ce lundi 27 octobre au tribunal correctionnel de Paris pour juger dix personnes accusées d'avoir alimenté et/ou propagé les fausses informations selon lesquelles la Première dame serait née homme, une autre affaire judiciaire se joue outre-Atlantique. Le couple Macron a déposé une plainte contre Candace Owens, une influenceuse américaine ultraconservatrice, qui a colporté les rumeurs à travers une série de vidéos intitulée "Becoming Brigitte".
Dans son podcast, l'ancienne animatrice de télévision soutient que Brigitte Macron est née homme sous le nom de Jean-Michel Trogneux, le nom du frère de la Première dame. Une théorie, devenue virale dans certains réseaux complotistes et/ou proches de l'extrême droite, qui a été exposée dans une vidéo diffusée sur Youtube en 2021 par Natacha Rey, une ancienne membre des Gilets jaunes se présentant comme "journaliste indépendante", et Amandine Roy qui se décrit comme "médium", "journaliste" et "lanceuse d'alerte". La seconde fait d'ailleurs partie des prévenus jugés en France pour le cyberharcèlement de Brigitte Macron.
Si Brigitte Macron a mené des procédures pour combattre les rumeurs la qualifiant de femme transgenre, elle ne s'est jamais exprimée publiquement à ce sujet. Pas plus qu'Emmanuel Macron qui, en septembre 2025, a rompu le silence par la voix de l'avocat qui le représente aux Etats-Unis. Le couple a dénoncé des allégations "incroyablement bouleversantes", selon les mots de Me Tom Clare. Plus que de dénoncer, l'avocat a assuré que Brigitte Macron et son époux vont "présenter des preuves photographiques et scientifiques à un tribunal américain pour prouver que Mme Macron est une femme", auprès de la BBC.

L'avocat du couple Macron n'a pas précisé la nature des preuves, il s'est contenté d'évoquer "des témoignages d'experts qui seront de nature scientifique". Les éléments en question semblent revêtir un caractère très intime et leur exposition ne paraît pas anodine pour Brigitte Macron. Il serait, entre autres, question de photos de la Première dame. Des clichés d'elle enceinte ou élevant ses enfants. Interrogé à ce sujet par la BBC, Me Tom Clare a répondu que les photos existaient et qu'elles seraient présentées au tribunal.
"C'est incroyablement bouleversant de penser que vous devez apporter ce type de preuves", a déclaré l'avocat qui parle de "désagrément" à la BBC. Il a toutefois aussitôt ajouté : "C'est un processus auquel elle devra se soumettre publiquement, mais elle est prête à le faire. Elle est fermement déterminée à faire le nécessaire pour rétablir la vérité. Si ce désagrément et ce malaise qu'elle ressent à s'ouvrir de cette façon sont ce qu'il faut pour rétablir la vérité et arrêter cela, elle est prête à 100% à assumer ce fardeau."
Si Brigitte Macron est prête à faire le nécessaire, c'est aussi le cas d'Emmanuel Macron qui a expliqué dans les colonnes de Paris Match pourquoi il avait accompagné son épouse dans l'action en justice. "Il s'agit de défendre mon honneur ! Car c'est absurde. [Candace Owens] savait pertinemment qu'elle détenait de fausses informations et qu'elle avait avait agi dans le but de nuire."