... Pour quel bilan ?

... Pour quel bilan ?
© SYSPEO/SIPA
La suppression de l'ISF a été particulièrement décriée, car décrite comme une mesure en faveur des plus riches. Les chiffres sont sans appel : le nombre de personnes concernées a baissé. "L'ISF a été payé par 358 000 foyers fiscaux et a rapporté 5,1 milliards d'euros en 2017", explique François Ecalle, spécialiste des finances publiques et président de Fipeco, dans un document de l'Institut Montaigne. "L'IFI a été payé par 133 000 foyers et a rapporté 1,3 milliard d'euros. Le coût de cette réforme est donc d'environ 3,8 milliards d'euros".
Est-ce à dire que l'IFI a permis d'inciter à l'investissement de l'épargne ? Le bilan de l'IFI reste, encore aujourd'hui, bien difficile à évaluer. "On mesure un impact nul, précisément estimé, de la réforme sur l'investissement des entreprises", indique France Stratégie dans un récent rapport. "[…] S'agissant de l'impact de la réforme sur les comportements des entreprises en termes d'emploi et de masse salariale, on observe une tendance négative avant réforme, qui ne semble pas changer à partir de 2018".
La suppression de l'ISF a été particulièrement décriée, car décrite comme une mesure en faveur des plus riches. Les chiffres sont sans appel : le nombre de personnes concernées a baissé. "L'ISF a été payé par 358 000 foyers fiscaux et a rapporté 5,1 milliards d'euros en 2017", explique François Ecalle, spécialiste des finances publiques et président de Fipeco, dans un document de l'Institut Montaigne. "L'IFI a été payé par 133 000 foyers et a rapporté 1,3 milliard d'euros. Le coût de cette réforme est donc d'environ 3,8 milliards d'euros". Est-ce à dire que l'IFI a permis d'inciter à l'investissement de l'épargne ? Le bilan de l'IFI reste, encore aujourd'hui, bien difficile à évaluer. "On mesure un impact nul, précisément estimé, de la réforme sur l'investissement des entreprises", indique France Stratégie dans un récent rapport. "[…] S'agissant de l'impact de la réforme sur les comportements des entreprises en termes d'emploi et de masse salariale, on observe une tendance négative avant réforme, qui ne semble pas changer à partir de 2018".
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