Menace de grève

© Jean-Pierre MULLER / AFP
En 1995, le rugby s'est professionnalisé. Mais la fédération française était restée réticente jusqu'au bout. Le 11 novembre, les Bleus devaient affronter la Nouvelle-Zélande à Toulouse. Plusieurs joueurs évoluant en club en Afrique du Sud n'avaient pas été sélectionnés car devenus professionnels dans un pays où jouer au rugby était déjà un métier. Les internationaux, emmenés par Philippe Saint-André, avaient demandé à ce que la France bascule dans le professionnalisme.

En guise de protestation, un boycott d'une cérémonie officielle avait été décidé. La menace d'une grève planait. Fusible de l'histoire, le manager général André Herrero avait alors annoncé démissionner. Les Tricolores disputèrent finalement le match, le remportant (22-15) et Saint-André recevant même les félicitations personnelles de Jacques Chirac.
En 1995, le rugby s'est professionnalisé. Mais la fédération française était restée réticente jusqu'au bout. Le 11 novembre, les Bleus devaient affronter la Nouvelle-Zélande à Toulouse. Plusieurs joueurs évoluant en club en Afrique du Sud n'avaient pas été sélectionnés car devenus professionnels dans un pays où jouer au rugby était déjà un métier. Les internationaux, emmenés par Philippe Saint-André, avaient demandé à ce que la France bascule dans le professionnalisme. En guise de protestation, un boycott d'une cérémonie officielle avait été décidé. La menace d'une grève planait. Fusible de l'histoire, le manager général André Herrero avait alors annoncé démissionner. Les Tricolores disputèrent finalement le match, le remportant (22-15) et Saint-André recevant même les félicitations personnelles de Jacques Chirac.
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