À la recherche des noms propres, la clé d'entrée de Champollion

Champollion a commencé par déchiffrer les noms propres © MARY EVANS/SIPA (publiée le 29/12/2022)
Champollion a pu s'aider d'un des éléments connus des inscriptions en hiéroglyphes : les cartouches. Les noms royaux sont entourés, et sont donc facilement reconnaissables dans le texte. En partant du texte en grec ancien, il a pu retrouver les références à Ptolémée V dont le cartouche contient sept hiéroglyphes. En copte, son nom est Ptolmys, composé donc de sept sons distincts. Il fait donc l'hypothèse que les noms d'origine étrangère, comme Ptolémée, étaient écrits de manière phonétique et a fait correspondre chaque hiéroglyphe du cartouche à un son. Certains cartouches sont plus longs : ils contiennent l'épithète "aimé de Ptah".
Champollion a pu s'aider d'un des éléments connus des inscriptions en hiéroglyphes : les cartouches. Les noms royaux sont entourés, et sont donc facilement reconnaissables dans le texte. En partant du texte en grec ancien, il a pu retrouver les références à Ptolémée V dont le cartouche contient sept hiéroglyphes. En copte, son nom est Ptolmys, composé donc de sept sons distincts. Il fait donc l'hypothèse que les noms d'origine étrangère, comme Ptolémée, étaient écrits de manière phonétique et a fait correspondre chaque hiéroglyphe du cartouche à un son. Certains cartouches sont plus longs : ils contiennent l'épithète "aimé de Ptah".
© MARY EVANS/SIPA (publiée le 29/12/2022)