Le jour où il ne s'est "pas reconnu"

Jacques Chirac le 21 novembre 2013, lors d'une de ses dernières apparitions publiques © ERIC DESSONS / JDD / SIPA
Dans un entretien accordé au Monde le 4 mars 2019, Jean-Louis Debré fait part d'une anecdote en particulier. Un jour récent, il regardait avec Jacques Chirac un documentaire consacré à Georges Pompidou. Dans le reportage apparaissait Jacques Chirac dans sa jeunesse. "A la fin, je lui ai dit : "Qu'est-ce que vous étiez beau !", raconte Jean-Louis Debré. "Il m'a regardé sans comprendre, j'ai réalisé qu'il ne s'était pas reconnu".

"Il n'y a pas besoin de paroles, on parle avec le cœur"

Jean-Louis Debré continue à rendre visite à son ami Jacques Chirac car "être là, gratuitement, c'est ça l'amour", avait-il confié au Huffington Post. Il confie qu'aujourd'hui, il a trouvé d'autres moyens d'exprimer son amitié à l'ancien chef de l'Etat muré dans le silence, sans besoin de mots : "Un regard, un geste, une main qui se pose (…) Il n'y a pas besoin de paroles, on parle avec le cœur".
Dans un entretien accordé au Monde le 4 mars 2019, Jean-Louis Debré fait part d'une anecdote en particulier. Un jour récent, il regardait avec Jacques Chirac un documentaire consacré à Georges Pompidou. Dans le reportage apparaissait Jacques Chirac dans sa jeunesse. "A la fin, je lui ai dit : "Qu'est-ce que vous étiez beau !", raconte Jean-Louis Debré. "Il m'a regardé sans comprendre, j'ai réalisé qu'il ne s'était pas reconnu". "Il n'y a pas besoin de paroles, on parle avec le cœur" Jean-Louis Debré continue à rendre visite à son ami Jacques Chirac car "être là, gratuitement, c'est ça l'amour", avait-il confié au Huffington Post. Il confie qu'aujourd'hui, il a trouvé d'autres moyens d'exprimer son amitié à l'ancien chef de l'Etat muré dans le silence, sans besoin de mots : "Un regard, un geste, une main qui se pose (…) Il n'y a pas besoin de paroles, on parle avec le cœur".
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