Ce médicament contre Alzheimer finalement approuvé mais seulement pour certains patients
La maladie d'Alzheimer provoque le déclin cognitif des personnes atteintes. Cela implique des pertes de mémoire et la démence à terme. L'origine de cette maladie est encore méconnue, mais l'étude du cerveau des personnes atteintes a permis de développer un traitement qui pourrait ralentir la progression de la maladie. Un médicament est finalement sorti des laboratoires de recherche : le Leqembi. Celui-ci a finalement été autorisé par l'Agence européenne des médicaments (EMA), jeudi 14 novembre, rapporte Libération.
Ce médicament permet de réduire l'apparition de plaques amyloïdes, qui se forment autour des neurones et les détruisent à terme. Il n'est donc recommandé que pour les personnes qui ne sont pas à un stade avancé de la maladie. Ce traitement a également des effets secondaires qui peuvent être graves, comme des saignements dans le cerveau. C'est pour cette raison que l'EMA n'avait pas encore autorisé l'utilisation de ce médicament. Mais "un réexamen a permis de conclure que les bénéfices l'emportent sur les risques dans une population restreinte de patients". Les personnes qui présentent un risque d'hémorragie cérébrale ne sont donc pas éligibles au traitement, qui doit être administré une fois toutes les deux semaines par intraveineuse.
Le médicament déjà autorisé dans plusieurs pays
Le Leqembi a été développé par le laboratoire pharmaceutique japonais Eisai en collaboration avec le fabricant américain Biogen. Il a été autorisé en 2023 aux États-Unis avec des restrictions similaires à celles données par l'EMA. Il est autorisé au Japon, en Chine, au Canada ainsi qu'en Grande-Bretagne depuis le mois d'août dernier. Son prix a été fixé par le laboratoire japonais à 26 500 dollars américains (USD) par an.