Roland-Garros (Paris), un stade très cocorico

Le Cour Central de Roland-Garros lors des Internationaux de France 2009. © L'Internaute Magazine / Jérémy Talbot

Pourquoi le stade de la porte d'Auteuil porte-il le nom de Roland Garros, pionnier de l'avion française ?

En 1927, la France remporte la Coupe Davis pour la première fois de l'histoire, grâce aux 4 Mousquetaires (Lacoste, Borotra, Brugnon et Cochet). En conséquence, les Français doivent accueillir la finale l'année suivante. Problème : les courts du Racing Club de France et ceux du Stade Français ne sont pas en mesure de recevoir un tel événement. Il faut construire un stade.

Pour mener ce projet à bien, et dans des délais extrêmement courts, la Fédération s'en remet aux présidents des deux stades, Emile Lesueur et Pierre Gillou (par ailleurs capitaine de l'équipe de France de Coupe Davis).

Les fonds manquent, ce qui oblige Emile Lesueur à mettre la main au portefeuille. En contrepartie, ils demandent à ce que le futur stade porte le nom de son ancien ami, Roland Garros, mort à la fin de la Première guerre mondiale en plein combat aérien.

Pourquoi le stade de la porte d'Auteuil porte-il le nom de Roland Garros, pionnier de l'avion française ? En 1927, la France remporte la Coupe Davis pour la première fois de l'histoire, grâce aux 4 Mousquetaires (Lacoste, Borotra, Brugnon et Cochet). En conséquence, les Français doivent accueillir la finale l'année suivante. Problème : les courts du Racing Club de France et ceux du Stade Français ne sont pas en mesure de recevoir un tel événement. Il faut construire un stade. Pour mener ce projet à bien, et dans des délais extrêmement courts, la Fédération s'en remet aux présidents des deux stades, Emile Lesueur et Pierre Gillou (par ailleurs capitaine de l'équipe de France de Coupe Davis). Les fonds manquent, ce qui oblige Emile Lesueur à mettre la main au portefeuille. En contrepartie, ils demandent à ce que le futur stade porte le nom de son ancien ami, Roland Garros, mort à la fin de la Première guerre mondiale en plein combat aérien.
© L'Internaute Magazine / Jérémy Talbot