Buts accordés ou refusés à tort Le "Miracle de Berne" fait débat

Dans le second chapitre de notre dossier, nous revenons sur les buts injustement refusés qui, pour la plupart, ont eu des répercussions désastreuses pour les victimes.

 

Deux polémiques pour une finale d'exception

La finale de la Coupe du monde 1954 voit la République Fédérale d'Allemagne triompher, à la surprise générale, d'une équipe de Hongrie invaincue depuis quatre ans et qui vient d'inscrire 25 buts en 5 matchs.

Pourtant, l'exploit ouest-allemand, qualifié de "miracle de Berne" en raison de l'improbable retournement de situation ayant eu lieu [menée de deux buts, la RFA a gagné 3-2], reste entâché par deux polémiques : d'une part, les champions du monde auraient fait usage de produit dopant, selon un rapport de du Comité olympique allemand cité par Le Monde ; d'autre part, le but de l'égalisation marqué par Ferenc Puskas n'aurait jamais du être refusé.

 

Hors-jeu imaginaire pour Puskas (5'20'')

Il ne reste qu'une minute à jouer quand Puskas, déjà auteur d'un but en début de match, file sur le côté gauche et trompe la vigilance du gardien ouest-allemand Turek. Les Hongrois jubilent jusqu'à ce que l'arbitre anglais William Ling, qui avait dans un premier temps désigné le rond central (geste validant un but), ne revienne sur sa décision.

En effet, son assistant gallois Benjamin Griffiths, lui, avait levé son drapeau pour signaler un hors-jeu (inexistant). Au terme d'une longue discussion entre les deux hommes, Ling se range à l'avis de son collègue et précipite la défaite hongroise.

 

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