Primaire à gauche : PS et EELV en discutent ce week-end !
Le week-end sera décisif pour la primaire à gauche, puisque le Parti socialiste et Europe-Ecologie Les verts se réunissent chacun de leur côté pour en discuter. Samedi 9 avril, le PS va étudier la question primordiale du scrutin en conseil national, alors que la décision de François Hollande de participer ou non à cette primaire demeure inconnue. Jean-Christophe Cambadélis, le secrétaire national du PS, a laissé entendre sa volonté qu'il n'y ait qu'un seul candidat issu du PS à ce vote. Pourtant de nombreux socialistes, tels Benoît Hamon, Marie-Noëlle Lieneman ou encore Arnaud Montebourg, songeraient à présenter une candidature.
VIDEO. Le parti socialiste peut-il se fracturer en deux ?
Pour le moment, le calendrier en discussion mettrait en place un premier tour de vote le dimanche 4 décembre et un second tour le 11 décembre. Selon RTL, le président François Hollande aurait donné son accord à Jean-Christophe Cambadélis concernant ces dates. "Le PS n'a pas vocation à se substituer aux animateurs du collectif en fixant les dates de celles-ci", a pourtant twitté le numéro 1 du PS, ce vendredi, faisant référence au collectif citoyen pour une primaire ouverte à gauche. Le parti devrait aussi discuter des dates de dépôt des candidatures et des dates de clôture de ces dépôts.
Le @partisocialiste n'a pas vocation à se substituer aux animateurs du collectif #NotrePrimaire en fixant les dates de celle-ci.
— Jean-Chr. Cambadélis (@jccambadelis) 8 avril 2016
Dimanche 10 avril, ce sera au tour d'Europe-Ecologie les Verts de discuter des primaires en conseil national. Là aussi, il sera question du ou des candidats et des dates potentielles de vote. Les réunions de ce genre devraient se multiplier dans les mois à venir car les désaccords entre partis sont encore nombreux. "La primaire à gauche n'est plus possible (…). Le fossé entre toutes les composantes de la gauche et des écologistes ne cesse de grandir", tentait de résumer Daniel Cohn Bendit, mardi dernier, dans les pages du Monde.
Parmi ces désaccords : le Parti socialiste exige que les perdants du scrutin se rangent sans discussion préalable derrière le vainqueur. Une condition qui ne plaît ni aux écologistes ni au Parti communiste. Ces derniers se réuniront en conseil national vendredi prochain. La nécessité d'un consensus sur ce scrutin prend de l'ampleur. Dans un sondage publié jeudi par le Figaro, 64% des Français se disent favorables à un processus de primaire à gauche.