Exploitations : pas toujours des fermes modèles

Les exploitations bio ont des tailles et des moyens très différents. Le "bio industriel" est de plus en plus fréquent. © tecnofotocr - Fotolia
L’image d’Epinal du producteur bio risque d’en prendre un coup. Avec la progression des produits étiquetés dans les grandes surfaces, une nouvelle course aux prix s’est engagée. D’immenses exploitations en Italie ou en Espagne produisent du bio en quantités industrielles, souvent avec des conditions de travail très difficiles pour la main d’œuvre. En Egypte, où les terres fertiles sont rares, une filière industrielle d'aliments étiquetés bio à destination de l’Europe s'est constituée. Le transport réfrigéré produit énormément de CO2 (surtout pour les fruits et légumes hors-saison), tandis que serres et champs réclament d’énormes quantités d’eau. Pire, ces exploitations concurrencent les terres réservées à la consommation locale… Une réalité qui ne doit pas cacher les efforts de petits exploitants qui, eux, jouent le jeu.
L’image d’Epinal du producteur bio risque d’en prendre un coup. Avec la progression des produits étiquetés dans les grandes surfaces, une nouvelle course aux prix s’est engagée. D’immenses exploitations en Italie ou en Espagne produisent du bio en quantités industrielles, souvent avec des conditions de travail très difficiles pour la main d’œuvre. En Egypte, où les terres fertiles sont rares, une filière industrielle d'aliments étiquetés bio à destination de l’Europe s'est constituée. Le transport réfrigéré produit énormément de CO2 (surtout pour les fruits et légumes hors-saison), tandis que serres et champs réclament d’énormes quantités d’eau. Pire, ces exploitations concurrencent les terres réservées à la consommation locale… Une réalité qui ne doit pas cacher les efforts de petits exploitants qui, eux, jouent le jeu.
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