Martina Hingis craque à Roland Garros

Martina Hingis au Warsaw Open de Pologne en 2006. © Magor.lp.pl

La finale 1999 de Roland Garros oppose l'étoile montante du tennis, Martina Hingis (triple vainqueur de l'Open d'Australie), à la multi-titrée Steffi Graf, dont c'est la dernière participation à Paris. La partie semble bien engagée pour la jeune Suisse, qui a remporté le premier set (6-4) et mène dans le deuxième, 2-0.

Pourtant, sur un échange anodin (Graf mène alors 15-0 dans le 3e jeu), Martina Hingis s'agace après qu'une juge de ligne ait annoncé sa balle fausse. Persuadée d'être dans son bon droit, elle fait pression sur l'arbitre de chaise pour que celle-ci aille vérifier la marque. Malheureusement pour Hingis, la décision de l'assistante est confirmée.

La Suisse ne veut rien savoir. Sous les sifflets du public parisien, et sous le regard incrédule des officiels, Hingis passe de l'autre côté du filet et s'en va juger par elle-même. Cet écart de conduite, interdit par le règlement, lui vaut de recevoir une pénalité.

Dès lors, les spectateurs de la porte d'Auteuil se rangeront définitivement derrière Steffi Graf. Martina Hingis se fera huer à chacune de ses contestations et craquera mentalement : après avoir mené 5-4 dans le deuxième set, elle se fera remonter (5-7) avant de s'effondrer dans la dernière manche (2-6).

La finale 1999 de Roland Garros oppose l'étoile montante du tennis, Martina Hingis (triple vainqueur de l'Open d'Australie), à la multi-titrée Steffi Graf, dont c'est la dernière participation à Paris. La partie semble bien engagée pour la jeune Suisse, qui a remporté le premier set (6-4) et mène dans le deuxième, 2-0. Pourtant, sur un échange anodin (Graf mène alors 15-0 dans le 3e jeu), Martina Hingis s'agace après qu'une juge de ligne ait annoncé sa balle fausse. Persuadée d'être dans son bon droit, elle fait pression sur l'arbitre de chaise pour que celle-ci aille vérifier la marque. Malheureusement pour Hingis, la décision de l'assistante est confirmée. La Suisse ne veut rien savoir. Sous les sifflets du public parisien, et sous le regard incrédule des officiels, Hingis passe de l'autre côté du filet et s'en va juger par elle-même. Cet écart de conduite, interdit par le règlement, lui vaut de recevoir une pénalité. Dès lors, les spectateurs de la porte d'Auteuil se rangeront définitivement derrière Steffi Graf. Martina Hingis se fera huer à chacune de ses contestations et craquera mentalement : après avoir mené 5-4 dans le deuxième set, elle se fera remonter (5-7) avant de s'effondrer dans la dernière manche (2-6).
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