Buts accordés ou refusés à tort L'arbitrage généreux du Mondial 1982

En football, on parle souvent d'arbitrage-maison pour qualifier la clémence des arbitres envers l'équipe qui joue à domicile. La Coupe du monde 1982, organisée par l'Espagne, en fournit un exemple frappant. 

Vainqueur d'un seul match en cinq rencontres, la Furia Roja a marqué la moitié de ses buts grâce à l'extrême générosité de l'arbitre.

Hold-up manqué pour le Honduras

En ouverture du Mondial, l'Espagne se fait malmener par le modeste Honduras qui ouvre la marque après sept minutes de jeu. Le salut des locaux viendra d'Arturo Andres Ithurralde, l'arbitre argentin, qui leur offre l'occasion de revenir au score sur pénalty à vingt-cinq minutes du terme de la partie. Roberto Lopez Ufarte, l'attaquant de la Real Sociedad, transforme l'offrande (1'20).

 

Deuxième match, deuxième scandale

Quatre jours après le match nul contre le Honduras, l'Espagne retrouve le stade Luis Casanova de Valence pour y défier la Yougoslavie. Là encore, les Espagnols se font punir en début de partie (10e min.) sur une tête d'Ivan Gudelj. Cependant, un pénalty est sifflé en leur faveur quelques secondes plus tard pour une faute... commise en dehors de la surface.

Lopez Ufarte manque sa tentative ! Mais l'arbitre lui accorde une seconde chance, prétextant que le gardien yougoslave a quitté sa ligne de but avant le tir. En manque de confiance, le buteur du match précédent laisse à Juanito le soin de frapper le pénalty. Cette égalisation sera suivie en deuxième période par une autre réalisation espagnole sur corner (2-1).