Les bagarres générales les plus célèbres Les KO du hockey

En hockey, toutes les règles sont respectées. Toutes ? Non ! Car une d'entre elles résiste encore et toujours à la modernité ; en effet, même si les bagarres sont interdites en théorie, la tradition veut qu'elles soient néanmoins tolérées. Pour le plus grand bonheur des spectateurs...

 

Le Massacre de la St Patrick

En mars 1991, les grands rivaux de la Norris Division, les St Louis Blues et les Chicago Blackhawks, sont au coude à coude en championnat NHL. La rencontre qui les oppose s'annonce donc décisive dans la course au "Presidents' Trophy", récompense offerte à l'équipe terminant la saison régulière avec le plus grand nombre de points.

Pourtant, ce n'est pas le résultat final (6-4 pour les Hawks) qui a fait entrer ce match dans la postérité. Les amateurs de hockey retiennent plutôt les deux bagarres générales qui ont éclaté dans les premier et deuxième tiers-temps, et qui ont valu à cette rencontre explosive d'être surnommée "The St Patrick's Day Massacre".

 

Une pluie de sanctions

Au total, douze joueurs sont exclus, les clubs reçoivent des amendes de 10 000 $, et les protagonistes doivent purger des matchs de suspension : dix pour Mike Peluso et Kelly Chase, deux pour Scotte Stevens. Au cours de la rencontre, ce sont pas moins de 278 minutes de pénalités qui sont infligées aux joueurs.