Guerre en Ukraine : la fin du conflit "avant 2026" ?

Guerre en Ukraine : la fin du conflit "avant 2026" ? Lors de la conférence annuelle Yalta European Strategy, Kyrylo Boudanov, le chef du renseignement militaire ukrainien, s'est montré confiant quant à la suite du conflit entre la Russie et l'Ukraine. Il accuse toutefois la Corée du Nord d'être une menace pour Kiev.

Après plus de deux ans de conflit et une percée de l'Ukraine en Russie, le chef du renseignement militaire ukrainien se veut rassurant. Kyrylo Boudanov a pris la parole devant les représentants européens à la conférence annuelle Yalta European Strategy, qui se tient en Ukraine, et a affirmé que malgré des progrès " considérables " de la Russie dans l'armement, Moscou mettrait fin au conflit "avant 2026".

Le chef du renseignement militaire ukrainien accuse la Corée du Nord d'être un allié stratégique de la Russie, en lui fournissant des obus d'artillerie utilisés sur le front en Ukraine : " De tous ces alliés de la Russie, notre plus gros problème provient de la Corée du Nord, parce qu'avec le volume de produits militaires qu'elle fournit, elle affecte réellement l'intensité des combats ". Bien que Pyongyang réfute ces accusations, également portées par les États-Unis, l'organisme d'enquête Conflict Armament Research a assuré, après des analyses de débris, que " des missiles produits cette année en Corée du Nord sont utilisés en Ukraine ", rapporte Le Figaro.

La fin du conflit " avant 2026 "

Kyrylo Boudanov souligne enfin "les progrès considérables" de la Russie dans la production de missiles balistiques Iskander, qui sont des missiles de courte ou moyenne portée de nouvelle génération. Il se montre néanmoins confiant et prédit une fin du conflit "avant 2026". Le chef du renseignement militaire s'est voulu rassurant face à ses alliés européens, expliquant qu'il n'y aura pas d'escalade et que les Occidentaux ne devraient "pas avoir peur" de mieux armer l'Ukraine. Il assure enfin que les Ukrainiens se "battront pour [leur] terre" car ils n'ont "pas d'autre choix". Il souligne également le poids des sanctions européennes sur Moscou à long terme.

Présent à cette conférence, Gabriel Attal a voulu "réaffirmer tout le soutien de la France à l'Ukraine, victime de la guerre menée par la Russie de Vladimir Poutine". Il assure vouloir se battre au Parlement "pour que la France continue d'apporter le soutien militaire et financier dont le pays a besoin pour résister et se reconstruire".

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