Test Samsung Galaxy Z Flip 7 : le format pliable qu'on veut s'arracher

Test Samsung Galaxy Z Flip 7 : le format pliable qu'on veut s'arracher La septième génération de Samsung Galaxy Z Flip est arrivée. Nous avons pu tester le Z Flip 7 et ce dernier s'affirme toujours comme une référence dans son domaine malgré quelques améliorations encore possibles.

Toujours leader sur le marché des smartphones pliables, Samsung revient en 2025 avec deux nouvelles cordes à son arc : le Samsung Galaxy Z Fold 7 (dont vous pouvez retrouver le test juste ici) et le Samsung Galaxy Z Flip 7. Fort d'une finesse ajustée et d'un nouvel écran externe, le petit téléphone à clapet parvient-il à s'imposer sur un marché de plus en plus concurrentiel ? Nous sommes tentés de répondre que oui, mais plusieurs défauts assez semblables à ceux du Z Fold 7 viennent ternir le tableau.

Le récap de notre test du Samsung Galaxy Z Flip 7
  • Un format très pratique et agréable à utiliser
  • De capacités en photo plutôt correctes mais sans artifices
  • Deux très bons écrans
  • Sept années de mises à jour
  • Une chauffe qui se fait ressentir rapidement
  • Une recharge vraiment trop lente par rapport à la concurrence

Le design d'un leader

"Incroyable ton téléphone qui se plie ! C'est un Samsung ?", voici comment la plupart de notre entourage réagit lorsque nous testons un téléphone pliable. Si la firme coréenne s'est autant imposée dans les esprits, c'est notamment par le design maitrisé de son Z Flip. Pour cette septième génération, Samsung a misé sur deux principales nouveautés : un boîtier plus fin et un écran externe qui recouvre entièrement sa surface. Une amélioration qui était plus qu'attendue face à certains concurrents comme Xiaomi et Motorola qui proposaient déjà des téléphones " flip "avec un grand écran externe.

Le format du Z Flip 7 est si agréable à utiliser ! © Linternaute / Julian Madiot

Le Samsung Galaxy Z Flip 7, lorsqu'il est refermé, ne mesure donc que 13,7 mm. Son poids plutôt correct de 188 g et son format carré sont parfaits pour l'utiliser à une main et le ranger dans une poche ou un petit sac à main. Nous l'avions déjà évoqué par le passé, mais ce format est idéal pour les jeunes femmes qui ne disposent pas toujours de grandes poches de pantalon pour leur smartphone.

Une fois déplié, le Galaxy Z Flip 7 affiche un format qui le différencie encore plus de son prédécesseur. Là où le Z Flip 6 s'avérait très " long " (ce qui rendait difficile une utilisation à une main), cette septième génération opte pour un format plus proche d'un smartphone classique lorsque vous le dépliez. La prise en main du téléphone déplié est agréable même s'il est toujours compliqué d'atteindre les coin les plus haut de l'écran à une seule main.

Hélas, et format oblige, le Samsung Galaxy Z Flip 7 n'est certifié qu'IP48 pour la résistance contre la poussière et les éclaboussures. Il est donc vivement déconseillé de l'approcher d'une plage ou d'un point d'eau. 

Pour le reste, c'est un sans-faute. Les boutons tombent bien sous les doigts et réagissent parfaitement à l'image du capteur d'empreinte placé sur le bouton d'alimentation.

Deux écrans de bonne qualité, mais quelques soucis d'optimisation 

Le Samsung Galaxy Z Flip 7 possède donc deux écrans. L'interne est une dalle de 6,9 pouces tandis que l'externe passe donc à 4,1 pouces (contre 3,4 sur la génération précédente).

L'écran interne du Galaxy Z Flip 7 est une réussite. © Linternaute / Julian Madiot

Les deux écrans sont AMOLED et dotés d'une fréquence de rafraîchissement pouvant monter jusqu'à 120 Hz pour un maximum de fluidité. C'est la première fois d'ailleurs que Samsung propose une fréquence aussi élevée pour son écran externe (mais en aurez-vous réellement besoin ?). Qu'il s'agisse d'enchaîner les applications ou les jeux à l'action très importante, les deux écrans font preuve d'une très belle fluidité.

Outre cette fluidité, il est très agréable d'utiliser les écrans du Samsung Galaxy Z Flip 7 (avec une préférence pour l'externe et son petit format). Le rendu des couleurs est plutôt bon, même si l'on retrouve toujours cette petite " patte Samsung " qui a tendance à surexposer un peu les rendus.

Hélas, le nouveau format de l'écran externe n'est pas des plus optimisés. Certaines applications ignorent complètement le positionnement des deux capteurs photos et rendent leur utilisation assez compliquée. Rien de particulièrement alarmant, mais nous préférons le souligner.

Des performances correctes, mais pas pour tous

Diablerie ! Samsung n'a pas choisi d'utiliser un processeur Snapdragon pour son nouveau Galaxy Z Flip 7. La firme a décidé de repartir sur l'une de ses puces maison : l'Exynos 2500.

Au quotidien, ce processeur fait pleinement son job. Les applications s'ouvrent, se ferment et s'enchaînent parfaitement. Nous n'avons ressenti aucun ralentissement ou freeze complet du téléphone pendant nos deux semaines de test.

Les jeux tournent plutôt bien, mais attention à la chauffe. © Linternaute / Julian Madiot

Hélas, une petite ombre vient noircir ce tableau : les jeux gourmands en ressources. Des titres comme Honkai : Star Rail, Infinity Nikki ou Zenless Zone Zero tournent en bonne qualité avec fluidité, mais le téléphone ne tarde pas trop à chauffer un peu. Rien qui ne nous empêche de profiter de nos sessions de jeux, mais sur une longue durée, cela peut nous inquiéter pour la durée de vie des composants. Les gros gamers ne seront donc peut-être pas la cible idéale de ce Samsung Galaxy Z Flip 7.

Des photos de bonne qualité

Peu de choses à dire concernant les performances photo du Samsung Galaxy Z Flip 7. Nous retrouvons ici les mêmes capteurs que pour la génération précédente à savoir un objectif principal de 50 Mpx épaulé par un téléobjectif de 12 Mpx. Concrètement, les résultats au quotidien s'avèrent corrects sans pour autant faire des étincelles. Le smartphone est capable de shooter en 12 ou 50 Mpx, mais il faut garder en tête que le 50 Mpx doit être sélectionné et n'est pas appliqué par défaut. Le piqué et la colorimétrie restent globalement très bons, mais les détails s'envolent rapidement dès lors que l'on zoom au-delà du x3.

Zoom x5 © Linternaute / Julian Madiot

Le capteur photo interne de 10 Mpx s'en sort également plutôt bien, notamment sur les photos portrait. C'est là tout son intérêt même puisque vous pourrez facilement poser le smartphone en mode "clapet" et shooter avec sans avoir besoin de trépied. On préfèrera tout de même utiliser le capteur principal 50 Mpx avec le smartphone replié pour de meilleurs résultats et contours autour du flou appliqué.

© Linternaute / Julian Madiot

De nuit, les résultats sont également plutôt bons. Encore une fois, rien de transcendent par rapport à un Samsung Galaxy S25 Ultra ou un Z Fold 7, mais cela suffira largement pour poster sur des réseaux sociaux ou faire quelques jolis souvenirs. Le smartphone a cependant tendance à surexposer un peu trop les couleurs et les petits détails peuvent rapidement devenir flous.

Photo prise avec le mode nuit. © Linternaute / Julian Madiot

Une autonomie qui peut rapidement s'effondrer pour une recharge bien trop lente

Si vous demandez à un possesseur de smartphone pliable quels sont ses principales faiblesses, ce dernier a de fortes chances d'évoquer l'autonomie. Pour son Z Flip 7, Samsung est passé à une batterie de 4300 mAh (contre 4000 l'an passé). Une petite augmentation qui a de quoi rassurer, mais encore faudrait-il que le nouveau processeur Exynos gère correctement la consommation énergétique du téléphone.

Hélas, ce n'est pas vraiment le cas. Débranché aux alentours de 8h du matin, notre exemplaire du Samsung Galaxy Z Flip 7 affichait environ 25% de batterie en fin de journée vers 19h. Nous n'avons même pas énormément forcé son utilisation, aussi devriez-vous pouvoir tenir une journée entière avec à condition de ne pas lancer trop de jeux vidéo ou applications gourmandes dessus. Le petit écran externe consommant moins de batterie, il est recommandé de s'en servir le plus possible par rapport au grand écran interne du téléphone. Les "power users" (comprenez les utilisateurs qui utilisent énormément leur téléphone) auront certainement besoin d'une recharge en fin de journée s'ils souhaitent profiter de leur Z Flip 7 dans la soirée.

© Linternaute / Julian Madiot

La recharge du Samsung Galaxy Z Flip 7 s'avère assez décevante. A l'image de ses anciens Galaxy S, Samsung continue de ne proposer que du 25 W en recharge filaire et 15 W en recharge sans-fil. Comptez un peu plus de 1h20 pour faire le plein et environ 30 minutes pour recharger la moitié de la batterie. C'est très long et assez décevant par rapport à la concurrence comme Xiaomi ou Motorola qui proposent bien mieux depuis un bon moment maintenant.

Connectivité précise et communications claires même une fois replié

Du côté de la connectivité, nous avons utilisé notre Samsung Galaxy Z Flip 7 avec plusieurs appareils et accessoires comme de l'audio (AirPods 4 ANC, Nothing HeadPhones...) ou des objets connectés (Galaxy Watch 8). Sans surprise, le smartphone s'appaire le plus facilement avec d'autres outils de chez Samsung et propose toutes sortes d'interactions comme le suivi de la santé ou du sommeil. Les connexion effectuées étaient rapides, intuitives et sans aucun ralentissement ou perte de signal entre le téléphone et l'objet testé.

Du côté des communications, rien à redire également : le Z Flip 7 est compatible avec les bandes de communications jusqu'à la 5G et c'est un petit plaisir de passer des appels avec. Le smartphone replié permet de profiter de nos conversations en haut-parleur avec une qualité très correcte.

Notre conclusion au test du Samsung Galaxy Z Flip 7

Une fois encore, Samsung réussit à s'établir comme un modèle dans le milieu des smartphones pliables avec son Galaxy Z Flip 7. Son nouvel écran externe est une petite réussite qui permet de gagner davantage de lisibilité, mais qui nécessite encore quelques petites optimisations pour s'avérer parfait à l'utilisation. Le format pliable reste cependant maitrisé dans sa globalité et on adorera découvrir de nouvelles petites techniques et astuces d'utilisation au quotidien. On regrettera cependant la chauffe de l'appareil ainsi que son autonomie qui doivent être liés au processeur Exynos 2500, mais c'est surtout la recharge limitée à 25 W qui commence à sacrément accuser le coup face à la concurrence.

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