Une enfance populaire

Un bar en 1973 (image d'illustration) © SIPA
C'est dans cette ambiance populaire que Pierre Perret se forge un caractère et tirera son inspiration, entre ses parents et leurs clients. "J'ai eu des parents merveilleux ! Des amours. Quand je sortais de l'école, je devinais au loin ce que maman avait préparé à manger. Tout ce qui mijotait sur sa cuisinière était un délice… A peine arrivé, je l'embrassais et je trempais un croûton dans sa sauce. Les copains, je m'en fichais, j'étais beaucoup plus déluré qu'eux. Moi, j'étais heureux au milieu des clients. Je jouais à la belote, au billard, aux boules, quand il manquait du monde. Je servais aussi des canons au bar. J'étais copain avec les ouvriers de l'usine de métaux non ferreux, avec les mariniers, les paysans… Parfois, ils se fritaient quand ils avaient un coup dans la cornette. Mon cinéma, c'était le café !", se souvient-il dans les colonnes du Monde en 2019.
C'est dans cette ambiance populaire que Pierre Perret se forge un caractère et tirera son inspiration, entre ses parents et leurs clients. "J'ai eu des parents merveilleux ! Des amours. Quand je sortais de l'école, je devinais au loin ce que maman avait préparé à manger. Tout ce qui mijotait sur sa cuisinière était un délice… A peine arrivé, je l'embrassais et je trempais un croûton dans sa sauce. Les copains, je m'en fichais, j'étais beaucoup plus déluré qu'eux. Moi, j'étais heureux au milieu des clients. Je jouais à la belote, au billard, aux boules, quand il manquait du monde. Je servais aussi des canons au bar. J'étais copain avec les ouvriers de l'usine de métaux non ferreux, avec les mariniers, les paysans… Parfois, ils se fritaient quand ils avaient un coup dans la cornette. Mon cinéma, c'était le café !", se souvient-il dans les colonnes du Monde en 2019.
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