Sarah-Léonie Cysique : "Je peux être amenée à contrôler", employée de la SNCF, qui est la judokate ?

Sarah-Léonie Cysique : "Je peux être amenée à contrôler", employée de la SNCF, qui est la judokate ? La Française Sarah-Léonie Cysique vise le titre olympique en judo ce lundi 29 juillet.

Elle veut l'or. Souvent sur le podium, Sarah-Léonie Cysique est rarement sur la plus haute marche, mais n'en fait pas une fatalité, bien au contraire. "Plus j'avance et plus je me dis qu'une carrière ne se construit pas forcément que sur de l'or. Il y a ce que tu construis pour y arriver, et il y a aussi toutes les médailles, l'argent, le bronze. Et ça aussi, ça compte, ce sont des médailles. Donc aujourd'hui, même si je n'ai pas beaucoup d'or par rapport à certaines personnes, eh bien je trouve que j'ai quand même beaucoup de médailles…" explique-t-elle. Son palmarès parle d'elle même car depuis les JO de Tokyo, elle a totalisé dix podiums, dont deux médailles aux championnats d'Europe, deux podiums au Grand Slam de Paris, deux podiums en Masters. Rappelons également qu'elle a ramené la médaille d'argent en individuel aux JO de Tokyo en 2021, et a offert le point de la victoire par équipes à la France, face au Japon.

Ce lundi 29 juillet, elle a écrasé la Japonaise Haruka Funakubo en quart de finale, vice-championne du monde 2022 et 2023. "J'étais junior avec elle. Au début, je trouvais qu'elle avait un judo qui m'épuisait : elle cherchait à grappiller, grappiller, et je n'arrivais pas à m'exprimer. Aujourd'hui, j'ai trouvé le truc qui fait que j'arrive à reprendre le dessus, en mettant du rythme, en m'imposant directement. Avant, je subissais un peu trop. Ça fonctionne aujourd'hui, sans aller au sol. J'ai bien compris la leçon car je pense qu'elle y est imparable ; c'est sa spécialité. Son objectif est d'amener son adversaire au sol." La Française a gagné son combat en 8 secondes pour rejoindre les demi-finales.

En dehors du judo, Sarah-Léonie Cysique est une employée de la SNCF. Sa fonction est d'être agent d'escale. Elle possède un contrat d'insertion professionnelle et doit travailler à hauteur de 50 jours par an pour l'entreprise. " Je peux être amenée à contrôler, mais je fais surtout beaucoup d'information en gare, je bouge beaucoup, en équipe mobile. J'aime bien le fait d'être au contact des gens et de pouvoir les aider" explique-t-elle.

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