Avant Macron et Hidalgo, le plongeon d'Amélie Oudéa-Castéra dans la Seine ne s'est pas tout à fait passé comme prévu (VIDEO)
Elle l'avait promis, elle l'a fait. Et même avant le président de la République et la maire de Paris. La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a piqué une tête dans la Seine, à Paris, ce samedi matin, pour démontrer qu'on pouvait désormais se baigner dans le fleuve, qui fut l'un des plus pollué de France et d'Europe, alors que plusieurs compétitions des Jeux olympiques de Paris y auront lieu dans quelques semaines.
La ministre s'est baignée avec le triathlète paralympique, choisi comme porte-drapeau de la délégation française, Alexis Hanquinquant. Le bain d'Amélie Oudéa-Castéra a été filmé et posté sur les réseaux sociaux pour assurer la promotion de l'événement. Dans une vidéo notamment, on voit l'ancienne joueuse de tennis de haut niveau plonger depuis un quai, puis s'afficher, dans l'eau, avec la Tour Eiffel en image de fond.
Promesse tenue !
— Amélie Oudéa-Castéra (@AOC1978) July 13, 2024
Avec @AHanquinquant, notre champion paralympique de triathlon, qui fêtait son rôle de porte-drapeau à Paris 2024 ! pic.twitter.com/SsJYaWwhSS
Les images diffusées par les médias sont légèrement différentes de celles diffusées sur les comptes officiels d'Amélie Oudéa-Castéra. BFMTV notamment a posté une vidéo où l'on voit la ministre tenter d'approcher de l'eau de la Seine d'un pas méfiant, via un des plans inclinés qui longent le fleuve, puis glisser avant de finir à moitié dans l'eau, ayant chuté dans une vase verdâtre. Loin de se démonter, elle a néanmoins réalisé une brasse et un crawl sur le dos sur plusieurs mètres par la suite.
"Hyper émue", Amélie Oudéa-Castéra a assuré à BFMTV : "On avait dit qu'on serait prêts, et on l'est !" et s'est félicitée "qu'en héritage, tous les Franciliens, les Français et les habitants du monde entier vont pouvoir profiter de ça".
Baignade dans la Seine: les images de la ministre des Sports plongeant dans le fleuve à Paris à 13 jours des JO pic.twitter.com/xzZu3K13so
— BFMTV (@BFMTV) July 13, 2024
À quelques jours désormais de l'ouverture des Jeux olympiques, la tenue des épreuves de natation en eau libre et de la nage du triathlon est toujours en question. Annoncée comme l'élément phare de ces Jeux de Paris 2024, la promesse de tenir ces épreuves dans la Seine a fait couler beaucoup d'encre. En cause, la qualité des eaux du fleuve parisien, soumise aux aléas de la météo et à l'efficacité du réseau d'évacuation des eaux usées de la capitale.
En attendant Macron et Hidalgo
De nombreux travaux ont été mis en place afin de rendre le fleuve baignable, dont un bassin de rétention de 50 000 m3 situé au niveau de la gare d'Austerlitz. Au total, 1,4 milliard d'euros ont été injectés dans le plan d'assainissement, alors que l'arrêté interdisant la baignade dans le fleuve date de 1923. La mairie de Paris et le comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques assurent que les épreuves pourront bien se tenir les 30 et 31 juillet ainsi que les 8 et 9 août prochains. Mais l'éventualité de fortes pluies ou d'un pic de pollution des eaux n'est pas à écarter et aucun plan B n'a pour l'instant été évoqué officiellement.
Avant la baignade d'Amélie Oudéa-Castéra dans une eau relativement claire, le fleuve avait arboré ces derniers jours une couleur peu avenante, notamment à cause des pluies abondantes. Les yeux seront de nouveau rivés sur le fleuve au moment où le président Emmanuel Macron et la maire de Paris Anne Hidalgo plongeront à leur tour, comme ils l'ont promis avant les JO. Anne Hidalgo a déjà dû reporter son bain, prévu le 23 juin initialement, à cause des élections législatives. Une baignade le 17 juillet a été évoquée sans être confirmée.