Duels verbaux entre sportifs Pape Diouf / Jean-Michel Aulas

En Ligue 1, quand le spectacle n'est pas au rendez-vous sur le terrain, on se rattrape en lisant les dernières déclarations des présidents marseillais et lyonnais, toujours prêts à se chamailler.

pape diouf et jean-michel aulas.
Pape Diouf et Jean-Michel Aulas. © Canal+ / G14

Le duel a commencé en 2006 à propos d'un éventuel transfert de Franck Ribéry à l'OL. Devant le refus catégorique des Marseillais, Jean-Michel Aulas avait plaisanté avec les journalistes de "L'Est Républicain" : "Excusez-moi mais je dois surveiller mes déclarations sur Franck. Sinon, le président marseillais Pape Diouf va encore pleurer auprès de la commission juridique de la Ligue, qui va me donner raison. Je préfère lui éviter une telle situation". Son homologue marseillais avait réagi dans la foulée par le biais du site officiel du club : "Les jérémiades de Jean-Michel Aulas, au mieux me font sourire, au pire m'arrachent un rictus de mépris. Je préfère répondre à des gens sérieux plutôt qu'à quelqu'un qui se démène sans boussole ni sens de l'orientation". Auparavant, le dirigeant marseillais avait été un peu loin, parlant de "JMA" comme du "plus fieffé menteur du football".

Le transfert d'Hatem Ben Arfa, passé de Lyon à Marseille l'été dernier, a également été l'objet d'une passe d'armes entre les deux hommes ("Sa réputation de gros négociateur en a pris un coup", dixit Pape Diouf). Mais le dernier exemple en date remonte à la mi-septembre, à propos de la diffusion du premier match de Ligue des champions. TF1 ayant choisi OM-Liverpool plutôt que OL-Fiorentina, le patron des Gones avait ironisé : "Nous, nous sommes de petits footballeurs de province qui progressont pas à pas". Ce à quoi Diouf avait répliqué : "TF1, c'est la plus belle chaîne en Europe. A partir de là, si cette chaîne choisit de diffuser l'Olympique de Marseille plutôt qu'un autre Olympique, ce n'est pas sans raison..."

La suite au prochain épisode, programmé pour mi-décembre avec la venue des Marseillais au stade Gerland de Lyon.