Etre le patron milliardaire d'une société reconnue au niveau mondial n'empêche pas l'humour et la dérision. Richard Branson, le boss de la galaxie Virgin, en est la preuve irréfutable. Un pari pour deux patrons En mars 2010, le propriétaire de l'écurie F1 Virgin Racing lance un défi à Tony Fernandes, son homologue chez Lotus F1 Racing : celui dont l'équipe finira la plus mal classée en fin de saison devra se transformer en hôtesse de l'air le temps d'un vol affrété par la compagnie aérienne du vainqueur. Car Branson et Fernandez, en plus de leur engagement en Formule 1, possèdent chacun leur société de transport aérien (Virgin Atlantic et Air Asia). Jusqu'à 3 000 € par siège Neuf mois et dix-neuf courses plus tard, l'écurie Lotus termine dixième du championnat constructeur, deux rangs devant Virgin. Richard Branson, beau joueur, accepte de se traverstir sur un vol reliant Kuala-Lumpur à Londres (13h de trajet). Des billets sont mis en vente, jusqu'à 2 600 livres sterling (environ 2 930 € à l'époque du pari) pour un aller et une réservation à l'hôtel. L'argent récolté devait revenir à la fondation Virgin Unite. Pourtant, l'entrepreneur anglais n'a toujours pas honoré son pari. Alors qu'une première date avait été fixée au 1er mai 2011, ce vol très spécial (avec DJ inclus !) a été reporté au 4 juillet. A nouveau annulé, le Branson show n'aura peut-être jamais lieu.
© Cameron Rogers