Dramatique pour l'économie russe, la déconnexion de Swift pourrait aussi se retourner contre les pays européens, et la France. Deuxième investisseur étranger en Russie, et premier employeur avec 160 000 salariés, la France a finalement beaucoup à perdre d'un tel acte. L'une des principales banques russes, Rosbank, est même détenue par la Société générale. La France exporte 5 milliards d'euros de biens par an en Russie. Une exclusion totale de Swift de la Russie entrainerait des manques à gagner colossaux pour l'Hexagone, et des difficultés de paiement assez inédites En effet, une telle décision empêcherait tous les Occidentaux d'acheter du pétrole, du gaz, du charbon, ou encore du blé. Un acte qui s'avèrerait contre productif pour la France, mais encore plus pour des pays comme l'Allemagne dont le 1/4 de l'énergie consommée provient de la Russie.  
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