Maignan prend la défense de Rabiot et valide ses propos
Le gardien de l'équipe de France Mike Maignan, qui protège également les cages du Milan AC ne mâche pas ses mots lorsqu'il s'agit d'aborder la question du match Milan - Como prévu en février 2026 à Perth, en Australie. Interrogé en conférence de presse à la veille du match entre l'Islande et la France, Maignan a livré son opinion sans détour et a soutenu les propos précédents de Rabiot.
Selon lui, cette décision de jouer une rencontre de Serie A à l'étranger — alors qu'ils devaient être les hôtes — est difficile à comprendre. En choisissant de déplacer le match, le Milan AC, de son point de vue, perd un avantage important. " Aujourd'hui, on oublie pas mal de choses et on pense beaucoup à l'aspect financier. C'est un match du championnat italien, je ne comprends pas pourquoi on le joue à l'étranger. En plus de ça, c'est un match qu'on devait jouer à domicile. Donc on perd un match à la maison, nos objectifs sont élevés et il ne faut rien laisser au hasard.
Ce choix est perçu par beaucoup comme un compromis sur l'intégrité du championnat au nom de l'économie. Si le gardien milanais semble convaincu de l'absurdité de la situation, c'est aussi pour une raison bien précise. Il met en garde contre une approche trop mercantile du football actuel. Trop souvent, la finance semble prendre le dessus sur l'esprit sportif.
De l'autre côté de la table, Luigi De Siervo, administrateur délégué de la Serie A, ne partage pas cet avis. Pour lui, cette décision s'inscrit dans une stratégie plus large, motivée par des gains économiques non négligeables. En effet, la rencontre à Perth devrait générer environ 12 millions d'euros. Pour De Siervo, les joueurs, dont les salaires mirobolants sont financés par ces initiatives, devraient se montrer compréhensifs et faire preuve de flexibilité lorsqu'il s'agit de répondre aux opportunités économiques présentées par leurs clubs. Certes, ce match à l'autre bout du monde implique une logistique particulière et des heures de vol significatives, mais selon De Siervo, c'est le prix à payer pour faire croître l'influence de la Serie A sur la scène mondiale.