Bonne piste Contrairement à une action, une obligation ne représente pas une part du capital mais une dette. Elle peut être émise aussi bien par un Etat que par une entreprise qui a besoin de se financer. Un particulier peut en acquérir directement sans passer par un fonds, par exemple en euros. Ce qui demande quelques précautions. Selon un rapport d'UBS Wealth Management Research, les obligations d'entreprises devraient dégager des rendements parmi les plus importants sur les marchés financiers en 2009. Dans le même temps, les taux de défaillance des entreprises devraient augmenter. Cependant, "les rendements des obligations d'entreprises compenseront largement ce risque". Pour nuancer leur analyse, les experts d'UBS invitent à se méfier des secteurs liés à la consommation, plus exposés à un risque de défaillance (automobile par exemple) et de s'orienter vers les services aux collectivités ou les télécoms. A côté des obligations des entreprises, il y a les obligations d'Etat. Si UBS s'inquiète de l'envolée de l'endettement des Etats, celles-ci ont peu de chance de ne pas être remboursées. Elles sont donc à privilégier, car leur rémunération est garantie à l'émission de l'obligation.