L'arbitre goûte au Cuba Libre

Mieux vaut ne pas énerver un taekwondoïste. © emmanuel Féré - Fotolia.com

La scène se passe aux JO de Pékin, en 2008. Angel Matos, champion olympique de taekwondo huit ans plus tôt à Sydney, mène 3-2 dans le combat qui l'oppose à un Kazakh pour la médaille de bronze. Blessé au pied, il fait appel aux médecins. Or, ceux-ci dépassent la minute trente autorisée par le réglement pour soigner le combattant. Conséquence, Angel Matos est disqualifié.

Furieux, le Cubain s'emporte et décroche un coup de pied spectaculaire au visage de l'arbitre suédois Chakir Chelbat. Matos bouscule ensuite un autre juge, venu à la rescousse de son collègue, crache par terre, avant d'être poussé dehors.

Fidel Castro défend son champion

En raison de ce coup de sang, qui a valu quelques points de suture au malheureux arbitre, la Fédération mondiale de taekwondo exclut à vie le sportif et son entraîneur Leudis Gonzalez de toutes les compétitions internationales.

Fidel Castro lui-même s'est ému... de la disqualification de son champion. Selon le chef d'Etat cubain, celle-ci est dûe à la mafia, qui "s'est arrangée pour jouer des règles du comité olympique"...

La scène se passe aux JO de Pékin, en 2008. Angel Matos, champion olympique de taekwondo huit ans plus tôt à Sydney, mène 3-2 dans le combat qui l'oppose à un Kazakh pour la médaille de bronze. Blessé au pied, il fait appel aux médecins. Or, ceux-ci dépassent la minute trente autorisée par le réglement pour soigner le combattant. Conséquence, Angel Matos est disqualifié. Furieux, le Cubain s'emporte et décroche un coup de pied spectaculaire au visage de l'arbitre suédois Chakir Chelbat. Matos bouscule ensuite un autre juge, venu à la rescousse de son collègue, crache par terre, avant d'être poussé dehors.Fidel Castro défend son champion En raison de ce coup de sang, qui a valu quelques points de suture au malheureux arbitre, la Fédération mondiale de taekwondo exclut à vie le sportif et son entraîneur Leudis Gonzalez de toutes les compétitions internationales. Fidel Castro lui-même s'est ému... de la disqualification de son champion. Selon le chef d'Etat cubain, celle-ci est dûe à la mafia, qui "s'est arrangée pour jouer des règles du comité olympique"...
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