Grève SNCF : menace d'une nouvelle mobilisation les 23 et 24 février

Grève SNCF : menace d'une nouvelle mobilisation les 23 et 24 février GREVE SNCF. Les aiguilleurs pourraient se mettre en grève pendant le seul week-end des vacances scolaires commun à toutes les zones A, B et C. Ce que l'on sait.

Après la mobilisation des contrôleurs le week-end dernier, qui a réduit de moitié la circulation des TGV et Ouigo de la SNCF dans toute la France, un nouveau mouvement de grève pourrait se profiler ce début de week-end prochain, de départs en vacances d'hiver de la zone B (Aix-Marseille, Amiens, Lille, Nancy-Metz, Nantes, Nice, Normandie, Orléans-Tours, Reims, Rennes, Strasbourg), de milieu de vacances de la zone C (Créteil, Montpellier, Paris, Toulouse, Versailles) et de retour de vacances de la zone A (Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon, Poitiers). 

Le syndicat Sud-Rail appelle les aiguilleurs de la SNCF à cesser le travail du vendredi 23 février à partir de 11 heures jusqu'au samedi 24 février à 23h afin d'obtenir de meilleures conditions de travail, des recrutements et l'obtention d'une "indemnité de circulation" de 300 euros par mois, selon un préavis déposé depuis le 31 janvier. "C'est le maxi chassé-croisé des vacances d'hiver, l'une des plus grosses journées pour l'entreprise. Notre pouvoir de nuisance est maximum. Les possibilités pour la boîte d'invisibiliser notre action sont limitées", annonce SUD rail à Libération. 

Mais la direction de la SNCF se montre pour l'heure optimiste. "La SNCF poursuit les négociations avec les différents syndicats", a assuré sur France 2 Christophe Fanichet, le PDG de SNCF Voyageurs, le jeudi 15 février. De plus, le syndicat de la CGT-Cheminots n'a pas déposé de préavis de son côté. "A ce stade, aucune information ne permet de penser qu'il y aura des perturbations le week-end prochain", indique la compagnie ferroviaire. Ce week-end, la grève des contrôleurs de la SNCF a été massivement suivi avec près de 75 % de grévistes (soit trois contrôleurs sur quatre), supprimant les trajets de quelques 150 000 voyageurs sur le million qui avait réservé un billet.

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