DIRECT. Résultat des législatives 2022 : le second tour est "un référendum contre monsieur Macron" selon Mélenchon, l'actu du 2e tour

DIRECT. Résultat des législatives 2022 : le second tour est "un référendum contre monsieur Macron" selon Mélenchon, l'actu du 2e tour RÉSULTAT LÉGISLATIVES 2022. Au lendemain des résultats du 1er tour des élections législatives 2022 les polémiques n'ont pas tardé avec la Nupes qui accuse le gouvernement d'avoir manipulé les chiffres. Son leader, Jean-Luc Mélenchon, veut faire de ce second tour "un référendum contre monsieur Macron". Ce qu'il faut retenir de la première journée de campagne d'entre-deux-tours...

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L'essentiel

Après une égalité quasi-parfaite au premier tour des élections législatives 2022, la Nupes et La République en Marche ont débuté une campagne de 2e tour dans la polémique ce lundi 13 juin. Les troupes de Jean-Luc Mélenchon accusent le ministère de l'Intérieur d'avoir "manipulé" les chiffres, en classant des candidats Nupes en "divers gauche" pour réduire mécaniquement son score, alors que 20 000 voix seulement séparent les deux formations. "Contrairement à ce que dit M. Mélenchon qui a un problème avec la réalité, nous sommes la force politique qui a le plus de candidats au 2e tour (...) et nous allons être très mobilisés pour obtenir une majorité claire et forte", a lancé la Première ministre Elisabeth Borne depuis le Calvados, où elle est en ballotage favorable, ce matin.

L'autre polémique de ce lundi, lendemain du premier tour des législatives, concerne les tâtonnements de la majorité présidentielle, qui a hésité hier a appeler clairement au barrage contre le Rassemblement national dans les 58 circonscriptions où elle était éliminée. Plusieurs figures d'Ensemble! sont montées au créneau - Olivia Grégoire, Gabriel Attal notamment - pour marteler que "pas une seule voix" ne devait aller à l'extrême droite. Mais Elisabeth Borne a aussi rappelé que "si on a affaire à un candidat (de la Nupes - NDR) qui ne respecte pas nos valeurs républicaines, qui insulte nos policiers, qui demande de ne plus soutenir l'Ukraine, qui veut sortir de l'Europe" alors "nous n'appelons pas à voter pour lui".

De son côté, Jean-Luc Mélenchon a annoncé la couleur pour le second tour des législatives. Le leader de La France insoumise a appelé les abstentionnistes à faire de ce second tour "un référendum contre monsieur Macron".

Invitée sur le plateau de La Chaîne parlementaire, Aurore Bergé a indiqué qu'Emmanuel Macron pourrait prendre la parole cette semaine : "Je pense qu'il s'exprimera cette semaine. Je pense que c'est indispensable. (...) Il est celui qui donne l'impulsion nécessaire et définitive pour mobiliser notre électorat."

Les résultats du 1er tour des élections législatives 2022 ont placé la Nupes et LREM dans un mouchoir de poche hier, avec un peu plus de 25% des suffrages chacun (25,75% pour LREM, 25,66% pour la Nupes) selon les résultats complets du ministère de l'Intérieur. Le Rassemblement national est 3e avec un peu moins de 19%, tandis que Les Républicains dépassent tout juste les 10%. Ce 1er tour des élections législatives a donné lieu à une abstention historique de plus de 52%. Voici un aperçu des équilibres nationaux selon les résultats définitifs publiés par le ministère de l'Intérieur :

En direct

23:50 - Emmanuel Macron pourrait prendre la parole dans la semaine

[FIN DU DIRECT] - Invitée sur le plateau de Public sénat, Aurore Bergé a indiqué qu'Emmanuel Macron pourrait prendre la parole cette semaine : "Je pense qu'il s'exprimera cette semaine. Je pense que c'est indispensable. (...) Il est celui qui donne l'impulsion nécessaire et définitive pour mobiliser notre électorat." Et la députée des Yvelines d'ajouter : "Je ne doute pas qu'il ne manquera pas de redire la nécessité à nos électeurs qu'ils se remobilisent plus qu'au premier tour de ces élections législatives."

23:30 - Édouard Philippe veut "assurer au pays une majorité stable"

Dans son entretien accordé au Figaro, Édouard Philippe entend les Français et dénonce le programme de la Nupes : "J’entends un pays qui s’interroge. J’entends la radicalité, notamment chez les jeunes qui s’inquiètent de l’urgence environnementale. Il ne faut pas la prendre à la légère, mais expliquer pourquoi les solutions proposées par la Nupes, comme la sortie du nucléaire, ne sont pas bonnes. Mon seul objectif aujourd’hui, c’est d’assurer au pays une majorité stable, solide et cohérente avec le programme du président de la République." Et le président de Horizons de s'interroger : "Que ferait le pays si, dimanche 19 juin, une majorité relative nous empêchait largement d’agir? Si le poids de la Nupes entravait de façon systématique l’action du gouvernement? Le désordre politique qui viendrait s’ajouter à l’instabilité et aux dangers du monde actuel serait une folie, une aventure dont je ne suis pas sûr que nous puissions nous remettre rapidement. Je pense que les Français ne veulent pas d’une France ingouvernable."

23:10 - La participation ? "Un enjeu décisif", selon Amélie de Montchalin

Amélie de Montchalin, ministre de la Transition écologique et candidate de la majorité dans l'Essonne, a réagi à la forte abstention du premier tour des élections légisaltives : "Il y a un premier tour et un 2e tour. On a tous mené des échanges de terrain et ensuite, il y a effectivement la participation. Comment on redonne du sens à l'acte de voter ? Ce rôle est essentiel, sinon la politique se résume à des joutes verbales." Elle a souhaité rester confiante à propos de la participation au second tour : "La mobilisation dimanche prochain sera plus forte je l'espère, c'est un enjeu décisif."

22:50 - Jérôme Guedj veut débattre avec Amélie de Montchalin

Opposé à la ministre de la Transition écologique, Amélie de Montchalin, dans sa circonscription de l'Essonne, Jérôme Guedj a fait part de son étonnement face au refus de son adversaire de débattre avec lui : "Je trouve le niveau de fébrilité assez révélateur. On a un événement majeur qui a bien été perçu qui est une lueur à gauche." Le candidat de la Nupes a ensuite défendu l'union de la gauche : "Chacun est venu avec son identité, ses points d'accords qui étaient plus nombreux qu'on avait bien voulu le faire croire ces dernières années."

22:30 - Édouard Philippe appelle à la mobilisation

Dans un entretien accordé au Figaro, Édouard Philippe a livré son analyse du premier tour des élections législatives : "Il faut en vérité interpréter ces résultats avec lucidité, humilité et prudence. Lucidité d’abord, au regard d’une situation sans précédent depuis 2002: la réélection d’un président sortant. Cette continuité ne crée pas l’effet de rupture qui mobilise habituellement l’électorat. Humilité ensuite, car il faut respecter le choix du peuple souverain. Prudence enfin, parce qu’une élection à deux tours se joue surtout au deuxième tour." Selon le président d'Horizons, parti intégré à la coalition Ensemble, l'heure est à la mobilisation : "Seuls cinq candidats ont été élus dès le premier tour: il reste donc 572 élections à venir. C’est cette semaine que se joue un moment important pour le pays. J’appelle à la mobilisation."

22:10 - Emmanuel Macron esquive une question sur les consignes pour le second tour des élections législatives

Alors qu'il était en déplacement au salon de l'armement, Emmanuel Macron a refusé de réponse à une question d'un journaliste lui demandant s'il souhaitait donner des consignes pour le second tour des élections législatives : "Je ne vais pas faire ça ici", a indiqué le président de la République.

21:50 - Jean-Luc Mélenchon réagit à la polémique des chiffres du premier tour des législatives

Après une égalité quasi-parfaite au premier tour des élections législatives 2022, la Nupes et La République en Marche ont débuté une campagne de 2e tour dans la polémique ce lundi 13 juin. Les troupes de Jean-Luc Mélenchon accusent le ministère de l'Intérieur d'avoir "manipulé" les chiffres, en classant des candidats Nupes en "divers gauche" pour réduire mécaniquement son score, alors que 20 000 voix seulement séparent les deux formations. Ce lundi soir, Jean-Luc Mélenchon en rajouter une couche sur le plateau du 20 heures de France 2 : "Je laisse les plaisirs de la bidouille à monsieur Darmanin. Il essaye de tripoter les chiffres. C’est fait pour masquer que le parti macroniste a subi une lourde défaire."

21:30 - Jean-Luc Mélenchon et la politique, ce n'est pas fini !

À l'issue du premier tour de l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon avait annoncé qu'il ne se représenterait pas à la mandature suprême. Pour autant, son combat politique est loin d'être terminé si l'on en croit l'entretien qu'il a accordé au 20 heures de France 2 : "Je serai Premier ministre s'il y a une majorité de députés Nupes, sinon je continuerai mon combat politique, c'est ma vie."

21:10 - La Nupes appelle à ne donner aucune voix au Rassemble national face à Ensemble

Jean-Luc Mélenchon a précisé la position de la Nouvelle union populaire écologique et sociale en cas de duels opposants des candidats du Rassemblement national face à ceux d'Ensemble, la coalition présidentielle : "Nous ne votons pas pour le Rassemblement national", a-t-il indiqué sur le plateau du 20 heures de France 2. "C'est très clair comparé à la position des macronistes. Je le regrette car ils nous ont fait des kilos de morale dans le passé"

20:50 - Jean-Luc Mélenchon veut faire de ce second tour "un référendum contre monsieur Macron"

Invité du 20 heures de France 2, Jean-Luc Mélenchon a expliqué vouloir faire de ce second tour "un référendum contre monsieur Macron". c'est pourquoi il en appelle aux abstentionnistes. "Si vous voulez la retraite à 60 ans, il faut voter pour nous. Si vous la voulez à 65, votez Macron", a poursuivi le leader de La France insoumise.

20:30 - Bruno Retailleau ne donnera pas de consigne de vote

Tout comme au sein de La République en marche, Les Républicains ne parlent pas d'une seule et même voix à propos des consignes de vote pour le second tour des élections législatives. Ainsi, alors que Christian Jacob a demandé aux électeurs de droite traditionnelle à faire barrage à la Nupes et au RN, Bruno Retailleau, sénateur de Vendée, n'a pas souhaité se prononcer : "Je ne donnerai pas de consignes de vote car les électeurs ne les suivent pas : ils sont libres. Mais les démagogues de droite et de gauche ne sont la solution ni pour la Vendée ni pour la France", a-t-il indiqué à Ouest France.

19:50 - Éric Zemmour ne fera pas son retour au Figaro ou sur Cnews

Défait au premier tour des élections législatives dans la 4e circonscription du Var, Éric Zemmour ne devrait pas faire son retour en tant que polémiste au Figaro et sur Cnews a informé son entourage, comme le rapporte Ouest France.

19:30 - "La Nupes et le RN représentent le même danger pour notre pays", affirme Gérard Larcher

Dans un communiqué publié sur son compte Twitter, Gérard Larcher a renvoyé dos à dos les candidats de la Nouvelle union populaire écologique et sociale et ceux du Rassemblement national : "La Nupes et le RN représentent le même danger pour notre pays." Selon le président du Sénat, "aucune voix ne doit aller aux extrêmes". c'est pourquoi il a décidé de voter pour, à titre personnel, pour Aurore Bergé (LREM) face à Cédric Briolais (Nupes) dans la 10e circonscription des Yvelines au second tour des élections législatives, en accord avec ses "principes". Gérard Larcher précise : "Mon choix aurait été le même si elle avait été opposée à un candidat du Rassemblement national ." Le président du Sénat a appelé la majorité présidentielle à se prononcer en ce sens en cas de duel LR/RN et LR/Nupes.

19:10 - Une candidate fantôme dans le Var

L'histoire est rapportée par Var Matin. Une candidate, Anne Des Accords, a récolté zéro voix dans le Var. Jusqu'ici, rien d'anormal, plusieurs candidats sont dans ce cas-là. "Malgré un dépôt de candidature en bonne et due forme auprès de la préfecture du Var, aucune information ne circule sur cette candidate fantôme", s'étonne le quotidien régional. En outre, aucune affiche, profession de foi et trace numérique n'apparaissent à propos de cette candidate mystère. Son colistier, contacté par Var matin, a indiqué que lui aussi avait très peu d'informations à son sujet et ne sait pas ce qu'elle fait dans la vie...

18:50 - Le saviez vous : les députés sortants qui ne sont pas reconduits ont droit à l'assurance chômage

Tous les députés sortants qui ont été éliminés dimanche, le seront dimanche prochain, ou qui ne se sont pas représentés ont droit à une allocation chômage, comme tous les autres travailleurs. L'allocation est calquée sur celles du régime des salariés depuis 2018 et est donc fixée à 4 127 euros mensuel brut.

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A quoi ressemble la carte de France des résultats des législatives ?

La carte des résultats des législatives ci-dessous est colorée selon le candidat arrivé en tête au premier tour. Au survol s'affiche la liste des candidats qualifiés pour le second tour dimanche prochain. Il est possible de zoomer pour découvrir les résultats de sa circonscription.

Quels sont les 5 enseignements des résultats du 1er tour des législatives ?

  • La Nupes (25,66%) réussit donc son pari. Jean-Luc Mélenchon n'a pas dissimulé sa joie d'avoir à ce point bousculé le camp d'Emmanuel Macron. Lors d'un point presse dimanche 12 juin au soir, il a évoqué un "parti présidentiel défait". "Pour la première fois de la Ve République, un président nouvellement élu ne parvient pas à obtenir une majorité à l’élection législative qui suit", a-t-il jubilé, balayant les projections en sièges au 2e tour, moins flatteuses, qui "n’ont aucun sens sinon celui de maintenir une illusion". Il a appelé les électeurs "à déferler dimanche prochain, pour rejeter définitivement les projets funestes de la majorité". Ce lundi 13 juin, le mouvement crie même à la manipulation en accusant le ministère de l'Intérieur de ne pas avoir correctement étiqueté certains candidats pour minimiser son score. La Nupes a vu quatre de ses candidats élus dès le premier tour : Alexis Corbière en Seine-Saint-Denis, Sarah Legrain, Danielle Obono et Sophia Chikirou à Paris.
  • La République en Marche (25,75%) aura vécu un premier tour des législatives mitigé : si un candidat est déjà élu député - Yannick Favennec, député sortant reconduit en Mayenne - et que tous les ministres candidats sont qualifiés pour le 2e tour, certains sont en difficulté. Elisabeth Borne (Calvados), Gabriel Attal (Hauts-de-Seine) et Olivier Véran (Isère) sont en ballotage très favorable, mais la ministre de la Transition écologique Amélie Montchalin ou le ministre des Affaires européennes Clément Beaune sont en ballotage défavorable. Ils devront quitter le gouvernement en cas de défaite. Par ailleurs, dans 58 circonscriptions, la coalition présidentielle est absente du 2e tour. Sur les duels Nupes-RN qui se profilent, LREM a d'abord indiqué qu'elle se positionnera "au cas par cas", mais sur RTL ce lundi, la porte-parole du gouvernement Olivia Grégoire a appelé à ne "pas donner une seule voix pour le Rassemblement national". La majorité absolue est loin d'être acquise à l'Assemblée nationale selon les projections réalisées.
  • Le Rassemblement national (18,68%) est nettement distancé, sous les 19% à l'issue du premier tour des législatives. Mais il peut croire en la création d'un groupe parlementaire au palais Bourbon. Le parti de Marine Le Pen, qualifiée elle-même pour le 2e tour avec une large avance dans le Pas-de-Calais, pourrait compter une quinzaine ou une vingtaine d'élus à l'Assemblée.
  • Les Républicains (10,42%) atteignent les 10% mais seraient en passe de maintenir un groupe de 50 à 80 députés. Eric Ciotti s'est notamment qualifié pour le 2e tour dans les Alpes-Maritimes.
  • Reconquête (4,24%), le parti d'Eric Zemmour, a complètement raté son pari, comme son leader, éliminé dès le 1er tour dans le Var. Aucun candidat zemmouriste ne se qualifie au second tour dimanche prochain : Guillaume Peltier est relégué à la 5e place dans le Loir-et-Cher, Stanislas Rigault, qui était en binôme avec Marion Maréchal dans le Vaucluse, est aussi éliminé.

Que disent les sondages et les projections sur le 2e tour des législatives 2022 ?

Les premiers sondages sur le 2e tour des élections législatives 2022 vont venir suivre de très près le résultat du premier tour. Les sondeurs vont pouvoir élaborer des estimations grâce aux grands équilibres de ce premier round et des candidats qualifiés dans chaque circonscription. Les enquêtes d'intentions de vote donneront un aperçu plus précis du nombre de sièges que chaque formation politique pourra obtenir à l'Assemblée nationale le 19 juin prochain. Pendant toute la campagne, Linternaute.com à regroupé les mesures des intentions de vote dans son compilateur de sondages. Découvrez les premières enquêtes sur le 2e tour. 

Dernières actus sur les législatives 2022

A quelle date aura lieu le 2e tour des élections législatives 2022 ?

Contrairement à l'élection présidentielle qui bénéficiait d'une campagne d'entre-deux-tours de deux semaines, les candidats aux législatives qualifiés pour le second tour ont une petite semaine pour faire campagne avant le deuxième round, programmé le 19 juin soir dimanche prochain. La date limite de dépôt des candidatures pour le second tour est fixée au 14 juin à 18h. La campagne officielle s'achèvera le vendredi 17 juin à minuit. A l'étranger et en Polynésie française, le deuxième tour des législatives se tiendra une journée plus tôt qu'en métropole. Dans certains départements et collectivités d'outre-mer, les électeurs votent aussi aux législatives le samedi précédant.

Quel est le fonctionnement des élections législatives ?

L'élection législative s'effectue au suffrage universel direct, par un scrutin dit "majoritaire uninominal à deux tours", dans chaque circonscription. Le candidat ou la candidate élu(e) à l'issue de cette législative et qui héritera d'un des 577 sièges de député sera celui ou celle qui a obtenu la majorité des suffrages exprimés au second tour (et non plus la majorité absolue comme au premier tour). En cas d'égalité parfaite de suffrages,  c'est le candidat le plus âgé qui est élu.

Pour rappel, pour se qualifier pour le deuxième tour, un candidat doit avoir recueilli au premier un nombre de voix au moins égal à 12,5% du nombre des électeurs inscrits dans la circonscription. Si un seul ou aucun candidat n'a obtenu les 12,5% de voix d'inscrits, les deux candidats arrivés en tête sont qualifiés pour le second tour.

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