Candidats aux législatives : pour qui voter dans votre circonscription ?

Candidats aux législatives : pour qui voter dans votre circonscription ? C'est ce dimanche qu'il faut voter pour le second tour des législatives. Vérifiez qui sont les candidats pour chaque parti dans votre circonscription et découvrez lequel est le plus proche de vos idées politiques.

►Trouvez les candidats dans votre circonscription en cherchant votre commune ou votre département :

Nous y sommes, ce dimanche à 20 heures, les résultats du second tour des élections législatives anticipées seront connus et par la même occasion, la constitution de la nouvelle Assemblée nationale. Pour autant, il peut être délicat de savoir qui est candidat dans votre circonscription et quels partis sont représentés. En effet, en raison d'alliances, les partis ne participent pas forcément à la plus grande transparence au cours de ce scrutin législatif. Ces législatives sont entourées d'un certain flou pour le grand public. Voilà pourquoi, Linternaute.com a choisi de vous simplifier la tâche en mettant à votre disposition plusieurs outils pour vous permettre de cerner tous les enjeux du scrutin et d'avoir toutes les cartes en mains pour voter ce dimanche.

Les grands ensembles (Majorité présidentielle, Nouveau Front populaire et Alliance RN-LR) brouillent les pistes et ne facilitent pas la tâche des votants en leur permettant d'identifier clairement la couleur de chaque candidat à la députation dans leur circonscription. D'autant que dans les 577 circonscriptions que compte le pays, seulement 76 candidats ont été élus au premier tour. De facto, plus de 500 territoires sont encore indécis au moment d'élire leur député ce dimanche 7 juillet. Duels, triangulaires, quadrangulaires... L'enjeu sera grand. LFI canal mélenchoniste, gauche socialiste ou écologiste ? Macroniste pur jus ou allié ayant un oeil critique sur le chef de l'Etat ? Rassemblement national ou amis d'Eric Ciotti ? Qui sont réellement les candidats des trois principaux blocs dans votre circonscription ?

Nous avons décortiqué les candidatures des trois grands ensembles qui devraient se disputer la majorité en réattribuant une étiquette de parti (LFI, PS, EELV, PCF, DVG, Renaissance, Modem, Horizons, Parti radical, DVD, LR, RN...) à chaque candidat. Découvrez grâce au moteur de recherche ci-dessus tous les candidats au second tour dans votre circonscription en cherchant une ville, une commune, ou un département. Cliquez aussi sur nos cartes pour trouver les candidats parti par parti et y voir un peu plus clair dans cette élection à fort enjeu.

Trouvez vos candidats au 2e tour des législatives : la carte par circonscription

Quels candidats se sont désistés au second tour des législatives ?

Les triangulaires ont, le plus souvent, pour effet de faciliter la victoire du candidat arrivé en tête lors du 1er tour du scrutin. En l'occurrence, de nombreux candidats du Rassemblement national étaient en mesure de l'emporter à l'issue du vote de dimanche dernier. Mais plusieurs personnalités et partis politiques ont appelé à un désistement de leurs candidats arrivés en troisième position dans chaque circonscription pour faire barrage à l'extrême droite, pour éviter la dispersion des voix.

Les partis membres du Nouveau Front populaire ont opté pour cette stratégie et annoncé le retrait systématique de leurs candidats s'étant qualifiés à la troisième place dans une triangulaire. Privés de candidat, les partis prévoient alors de voter pour le candidat faisant face au RN, non pas par adhésion mais surtout pour empêcher une victoire du parti lepéniste et de ses alliés.

À titre d'exemples, Noé Gauchard (NFP) s'est retiré dans le Calvados au profit d'Elisabeth Borne face à un candidat RN. Même cas de figure pour Leslie Mortreux dans le Nord, qui s'est désistée face à Gerald Darmanin. Le duel l'opposera à un candidat Rassemblement national. "Pour faire barrage à l'extrême droite", Hella Kribi-Romdhane arrivée en troisième position dans la 5e circonscription de Seine-Saint-Denis s'est aussi désistée pour laisser le champ libre à Jérôme Guedj (PS).

Si la gauche a été claire sur le désistement de ses candidats les moins biens placés, la majorité présidentielle s'est montrée plus floue avec des consignes qui ont pu différer selon les personnalités. Gabriel Attal, Premier ministre et chef de file du camp présidentiel durant cette campagne, a appelé au retrait de tous les candidats arrivés troisièmes au profit d'un adverse autre que le RN, d'autres ont rechigné voire refusé de voir leurs candidature s'effacer pour laisser la voie libre à La France insoumise. Une quinzaine de candidats de la majorité présidentielle se sont finalement maintenus dans les triangulaires et quadrangulaires où le RN est susceptible de gagner.

Les candidats à suivre pour chaque parti 

Chaque parti a présenté des centaines de candidats aux élections législatives, mais certaines sont à suivre avec plus d'attention dans leur circonscription en raison des enjeux électoraux, des possibles bascules politiques attendues ou des fonctions gouvernementales occupées par les candidats.

► Les candidats à suivre à gauche :

Chez les insoumis, deux camps s'opposent. Il y a d'abord ceux investis par le Nouveau Front populaire : François Ruffin arrivé 2ème derrière le RN dans sa circonscription (Somme), mais aussi les poids lourds comme Manuel Bompard (Bouches-du-Rhône) ou Clémentine Autain (Seine-Saint-Denis). Puis il y a ceux qui bien qu'insoumis et/ou députés sortants n'ont pas été investis par le parti mélenchoniste, en raison selon eux des désaccords qu'ils ont exprimés avec le leader : Alexis Corbière (Seine-Saint-Denis), Danielle Simonnet (Paris), Frédéric Mathieu (Ille-et-Vilaine) et Hendrik Davi (Bouches-du-Rhône). LFI a également décidé d'investir le militant du NPA Philippe Poutou dans l'Aude et ce dernier s'est qualifié de justesse.

Côté socialiste, François Hollande est toujours candidat en Corrèze. Autre candidature surprenante : celle de l'ancien ministre de la Santé d'Emmanuel Macron, Aurélien Rousseau, investi par Place publique qui est arrivé en tête dans les Yvelines. Ce dernier avait quitté le gouvernement à la suite du vote de la loi immigration.

►Les candidats à suivre pour l'ex-majorité :

Alors que 24 ministres sont candidats aux élections législatives, aucun n'est parvenu à se faire élire dès le premier tour. Qualifiés pour des duels ou des triangulaires au second tour, ceux arrivés en tête seront-ils élus comme Gabriel Attal ou Stéphane Séjourné dans les Hauts-de-Seine ou Gérald Darmanin dans le Nord ? Ceux arrivés en deuxième pourront-ils inverser la tendance ? Il faut aussi surveiller les anciens ministres comme l'ex-cheffe du gouvernement Elisabeth Borne dans le Calvados ou l'ancien ministre de la Santé Olivier Véran. Le groupe de parlementaire sera en tout cas réduit : dans leur immense majorité, les candidats arrivés 3e se sont désister là où un risque RN était présent.

►Les candidats à suivre à droite et à l'extrême droite : 

Au sein de l'union de l'extrême droite, plusieurs candidats ont été élus dès le premier tour, notamment plusieurs poids lourds. Mais il reste plusieurs candidats en ballotage, dont Eric Ciotti. Le président contesté des Républicains est arrivé en tête dans sa circonscription des Alpes-Maritimes, mais fait face à une triangulaire dans laquelle le candidat de la majorité arrivé troisième refuse de ses désister. Parmi les rares députés LR sortants qui ont suivi Eric Ciotti dans son alliance, on compte Meyer Habib, dans la 8e circonscription des Français établis hors de France.

Lui ne fait pas partie de l'union de l'extrême droite et a même quitté Les Républicains en raison de l'alliance conclue par Eric Ciotti, mais il reste situé à droite de l'échiquier politique : Aurélien Pradié. Candidat sans étiquette, il est toutefois arrivé en tête dans sa circonscription du Lot.

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