Gérald Darmanin : quel résultat au 2e tour des législatives pour le ministre de l'intérieur ?
Gérald Darmanin a remporté le siège de député de la 10e circonscription du Nord lors de ce second tour des législatives, ce dimanche 7 juillet.
21:18 - Les résultats définitifs pour Gérald Darmanin
Le dépouillement est terminé dans la 10e circonscription de Tourcoing, et le ministère de l'Intérieur est désormais en mesure de communiquer les résultats complets. Il annonce que Gérald Darmanin a été réélu député à 61,37% des voix dans son fief. Il s'est largement imposé devant son adversaire du Rassemblement National a, lui, obtenu 38,63% des votes.
20:39 - "Un député qui représente tous les citoyens de sa circonscription"
Réélu député, Gérald Darmanin a déclaré sur le plateau de TF1 qu'il "ser[a] à l’Assemblée nationale un député qui représente tous les citoyens de sa circonscription”. L'actuel ministre de l'Intérieur avait indiqué qu'il ne souhaitait pas rester au gouvernement. A ses yeux, “personne ne peut dire qu’il a remporté ces élections, surtout pas monsieur Mélenchon."
20:16 - Gérald Darmanin réélu dans la 10e circonscription du Nord
Sur le réseau social X, Gérald Darmanin a annoncé sa réélection dans la 10e circonscription du Nord, où le ministre de l'Intérieur était en duel face au Rassemblement National : "Merci à tous les électeurs qui, après m’avoir placé en tête du premier tour, m’ont massivement réélu pour les représenter à l’Assemblée nationale. Je serai le député de tous les habitants de cette circonscription populaire et travailleuse". Selon les chiffres de TF1, il aurait été réélu à 58,9% des voix.
20:00 - 150 à 180 sièges pour Ensemble
Ensemble, la coalition qui regroupe Renaissance (LREM), le MoDem, Horizons et d'autres alliés de la Macronie, est donnée avec 150 à 180 sièges selon les premières projections de résultats données par l'institut Ifop.
19:42 - Darmanin dément avoir tenu des propos jugés racistes
Dans un article publié le 5 juillet, le journal Le Monde affirme qu’au soir de l'annonce de la dissolution par Emmanuel Macron, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin aurait déclaré : "le 7 juillet, les blédards seront partis et ne voteront pas LFI". Ce dernier a totalement démenti avoir tenu de tels propos : "Ces propos sont purement faux et diffamatoires. À 24 heures du vote, c’est une grossière fake news. Je dépose plainte pour diffamation contre tous ceux qui la relaieront. La démocratie vaut mieux que les mensonges", a-t-il déclaré.
18:59 - Le PS a appelé à voter pour Gérald Darmanin
Avant le second tour des élections législatives, les partis de gauche locaux ont appelé leurs électeurs à reporter leurs voix vers Gérald Darmanin. C'est le cas d'Ali Laazaoui, secrétaire de la section PS de Tourcoing, qui a déclaré auprès de BFM TV que "même si nous combattons avec détermination la politique qui est menée par Gérald Darmanin, pour autant le Parti socialiste a toujours su prendre ses responsabilités lorsque la République, la démocratie, sont en danger. Par conséquent, nous appelons à voter pour le candidat de la majorité présidentielle."
18:02 - La question du report des voix du NFP cruciale
La 10e circonscription du Nord, dans laquelle Gérald Darmanin est candidat à sa réélection, fait partie des territoires qui ont vu une triangulaire se transformer en duel après le désistement du troisième candidat NFP. Leslie Mortreux, qui avait remporté 24,82% des suffrages, s'était finalement désistée. Si elle n'a pas appelé explicitement à voter pour Gérald Darmanin, elle a fait savoir dans un communiqué de presse partagé sur les réseaux sociaux qu'"aucune voix ne doit aller au Rassemblement National". Elle a également fait savoir que "nous ne pouvons pas nous permettre de laisser le RN passer", sans appeler nommément ses électeurs à voter pour Gérald Darmanin. Le choix des électeurs de gauche sera particulièrement scruté dans cette 10e circonscription du Nord.
17:10 - “Faire reculer” le Rassemblement national
Lors de l’officialisation de sa candidature aux législatives, le 11 juin dernier, Gérald Darmanin a clairement identifié son principal adversaire : le Rassemblement national. “Inquiet” du contexte politique dans lequel est plongé la France depuis les élections européennes, le ministre de l’Intérieur entend bien “faire reculer” le parti dans sa circonscription “sans insulter les électeurs” du parti d’extrême droite. "C'est pour cela que je me bats, dans ma circonscription, entouré de mes amis. Mais aussi nationalement, modestement comme je peux le faire ailleurs, pour que les Français puissent se réveiller".
16:20 - Quel avenir pour Darmanin après ces législatives ?
En cas de défaite du camp présidentiel, il souhaite se concentrer sur son mandat de député (en cas d'élection), pour "mener l'opposition". Quelques jours plus tôt, Gérald Darmanin avait également annoncé sa volonté de ne plus siéger au gouvernement en cas de défaites aux élections législatives. “Si je suis battu, je démissionnerai évidemment le soir-même”, a-t-il déclaré le 21 juin sur France Inter. “S'il y a une majorité, le président de la République choisira son gouvernement, et si l'ultra-gauche ou l'ultra-droite gagne, il est évident que dès le lundi matin je ne serai plus ministre. Le Président décidera ce qu'il fera, mais moi je ne serai pas ministre un jour de plus”.
15:31 - Gérald Darmanin restera-t-il au gouvernement s'il est élu ?
En cas de victoire aux élections législatives de 2024, Gérald Darmanin peut choisir de rester au gouvernement ou de le quitter pour siéger au Palais Bourbon. Et le ministre de l'Intérieur entretient le flou, puisqu'après avoir annoncé qu'il souhaitait quitter le gouvernement au terme des législatives, il a déclaré le 28 juin au micro de Franceinfo qu'il comptait rester en poste : "si la majorité est reconduite, j'espère faire partie de ce gouvernement pour présider aux Jeux olympiques que nous avons préparés depuis 4 ans".
Gérald Darmanin a bel et bien réussi à résister à la vague RN. Le ministre de l'Intérieur a annoncé sa victoire dans la 10e circonscription du Nord sur les réseaux sociaux : " Je serai le député de tous les habitants de cette circonscription populaire et travailleuse", a-t-il écrit sur X, anciennement Twitter, alors que les résultats communiqués par le ministère de l'Intérieur lui donnent 61,37% des voix. Il faisait face au candidat RN, Bastien Verbrugghe.
Pourtant, la tache s'annonçait rude, comme le disait lui-même Gérald Darmanin avant le premier tour, puisque son opposant du Rassemblement National s'est lui-même qualifié avec 34,31% des suffrages en sa faveur. Pour le second tour ce dimanche 7 juillet, la question du report des voix était bien évidemment cruciale : la candidate du Nouveau Front Populaire, également qualifiée pour le second tour, avait choisi de se désister pour faire barrage au Rassemblement National.
Quel résultat pour Gérald Darmanin aux législatives 2024 ?
Gérald Darmanin a annoncé sa réelection sur le réseau social X, anciennement Twitter, dans la 10e circonscription du Nord. "Merci à tous les électeurs qui, après m’avoir placé en tête du premier tour, m’ont massivement réélu pour les représenter à l’Assemblée nationale", écrit-il. "Je serai le député de tous les habitants de cette circonscription populaire et travailleuse". Il a été élu à 61,37% des voix, selon les chiffres communiqués par le ministère de l'Intérieur.
Elu député en 2012 et en 2022, Gérald Darmanin était en terrain conquis en se présentant dans la 10e circonscription du Nord. Le maire de Tourcoing y avait déjà été élu avec 57,5% des voix il y a deux ans, et avait laissé son suppléant, Vincent Ledoux, siéger au Palais Bourbon pendant qu'il officiait comme ministre de l'Intérieur des gouvernements Borne et Attal.
Mais les résultats ont été beaucoup plus serrés que prévu pour le premier tour des élections législatives. Si Gérald Darmanin est de nouveau arrivé en tête du premier tour, avec 36,03% des voix, il devance de très peu le candidat RN Bastien Verbrugghe (34,31%) et Leslie Mortreux du Nouveau Front Populaire (24,82%). Cette dernière s'est d'ailleurs désistée, appelant à ne pas accorder de voix au RN mais sans appeler nommément à reporter ses voix en direction du ministre de l'Intérieur.