Jeux olympiques : Gérald Darmanin se veut rassurant sur la sécurité
À six jours de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, Gérald Darmanin se veut rassurant. Le ministre de l'Intérieur, bien que démissionnaire, explique le travail des services de sécurité en amont afin d'écarter tous les profils dangereux, dans un entretien accordé au Journal du Dimanche ce samedi 20 juillet.
960 000 enquêtes administratives auraient été menées, conduisant à la mise à l'écart de 4 340 personnes, parmi lesquelles "19 individus inscrits au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT)", 359 personnes faisant l'objet d'une obligation de quitter le territoire (OQTF), 139 fichés S, "257 islamistes radicaux, 181 membres de l'ultra-gauche et 95 de l'ultra-droite". Au total, c'est près d'un million de personnes, parmi les athlètes, les entraîneurs, les journalistes, les volontaires, les agents de sécurité ou les riverains qui ont fait l'objet d'une enquête de sécurité.
La cérémonie d'ouverture
Le ministre de l'Intérieur tient également à rassurer en ce qui concerne la cérémonie d'ouverture, qui aura lieu le 26 juillet sur la Seine. C'est la première fois qu'une cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques ne se tient pas à l'intérieur d'une enceinte sportive, plus simple à sécuriser. 326 000 spectateurs sont attendus sur les quais et sur les ponts parisiens, mais Gérald Darmanin l'assure "la cérémonie se déroulera dans le format annoncé par le président de la République. Outre le débit du fleuve et le faible risque d'intempéries, il n'y a donc - à ce jour - aucune menace caractérisée identifiée sur les Jeux". Gérald Darmanin souligne tout de même la nécessité de "rester très humble et concentré", concernant la sécurité qui ne peut pas être totalement garantie.