Présidentielle américaine, en direct : Harris adoubée, Trump l'attaque avec d'étranges arguments
Kamala Harris est quasiment assurée d'être la candidate démocrate à l'élection présidentielle américaine. Alors qu'elle entre en campagne, Donald Trump use déjà d'attaques personnelles pour discréditer sa potentielle rivale après le retrait de Joe Biden.
- La présidentielle américaine devrait opposer Donald Trump, pour le camp républicain, à Kamala Harris qui est en bonne voie pour devenir la candidate démocrate après le retrait de Joe Biden.
- Kamala Harris a reçu le soutien de la majorité des délégués démocrates "nécessaire pour devenir la candidate" du parti démocrate, mais son investiture ne sera officialisée que lors de la Convention de Chicago entre le 19 et le 22 août. La vice-présidente américaine a indiqué avoir "l'intention d'unir notre parti et notre nation, et de vaincre Donald Trump". Elle tient son premier meeting ce mardi 23 juillet dans le Wisconsin.
- Donald Trump a réagi au retrait de Joe Biden et a déjà redirigé ses attaques contre Kamala Harris. "Elle ne vaut pas mieux que Joe Biden. Elle pourrait même se montrer encore moins compétente, ce qui est dur à croire", s'est moqué Donald Trump dans une interview par téléphone à CBS News le 21 juillet. "Elle est folle" a-t-il également lâché sans plus d'arguments.
12:00 - Qui sont les possibles colistiers de Kamala Harris pour la présidentielle ?
Une poignée de nom sont avancés pour le colistier de Kamala Harris, essentiellement des noms d'hommes qui doivent permettre d'équilibré le duo et d'attirer le plus grand électorat possible, là où un duo 100% masculin ou féminins peut éloigner certains Américains. Le curseur politique entre aussi en compte, si tous le camp démocrate reflète plutôt une pensé de gauche, ses membres penchent plus ou moins vers la gauche ou le centre. Kamala Harris est considérée comme une démocrate ferme, parfois un peu trop, sur certains sujets notamment l'immigration, la sécurité et la justice, un candidat penchant plus vers la gauche pourrait donc être nommé. Voici les principaux prétendants au poste selon CNN :
- Josh Shapiro, gouverneur de Pennsylvanie qui était considéré comme un potentiel candidat à la présidentielle,
- Roy Cooper, gouverneur de Caroline du Nord,
- Mark Kelly, sénateur de l'Arizona,
- Andy Beshear, gouverneur du Kentucky,
- JB Pritzker, gouverneur de l'Illinois,
- Pete Buttigieg, secrétaire d'Etat aux Transports,
- Gretchen Whitmer, gouverneure du Michigan,
- Gavin Newsom, gouverneur de Californie.
11:08 - Une liste de 10 noms pour choisir le colistier de Kamala Harris
Si Kamala Harris est assurée d'être la candidate du camp démocrate à a présidentielle américaine, la place de colistier est encore libre. Plusieurs noms, une dizaine selon CNN, seraient évoqués et les concernés auraient été sollicités pour fournir les informations nécessaires à la nomination au poste. Le média ajoute que tous sont des élus de haut rang : des gouverneurs ou des sénateurs ou encore des secrétaires d'Etat... Parmi eux se trouveraient des personnalités considérées comme de possibles rivaux à Kamala Harris : Gavin Newsom ou encore Gretchen Whitmer.
10:20 - Le colistier de Donald Trump étrille Kamala Harris
Donald Trump n'est pas le seul à s'en prendre à Kamala Harris, son colistier pour la présidentielle américaine J.D. Vance est aussi passé à l'offensive contre la vice-présidente. Selon lui Kamala Harris a "accompagné" Joe Biden tout au long de son mandat et est donc "responsable de tous ses échecs". L'homme politique accuse également celle qui devait être son adversaire pour la vice-présidence d'avoir "menti pendant près de quatre ans sur les capacités mentales de M. Biden".
09:39 - Harris promet de mettre le droit à l'avortement au cœur de sa campagne
Durant son premier événement de campagne, organisé lundi soir dans le Delaware, Kamala Harris a abordé ce qui, elle l'a promis, sera un sujet central de sa campagne présidentielle : elle s'est engagée à défendre le droit à l'avortement et à "battre pour le droit à disposer de son corps". Une sujet crucial pour le camp démocrate et sur lequel elle sera plus libre de s'étendre que ne l'était Joe Biden.
08:41 - Harris "ne vaut pas mieux" que Biden lâche Trump à la presse
Donald Trump a remis une coucher de critiques sur Karmala Harris après l'annonce de la candidature de la vice-présidente à la présidentielle. "Je pense qu'elle ne vaut pas mieux que Joe Biden. Elle pourrait même se montrer encore moins compétente, ce qui est dur à croire", a raillé le candidat républicain dans une interview par téléphone à CBS News, le dimanche 21 juillet. "Que ce soit lui ou elle, la politique menée sera la même", a-t-il encore jugé en insistant sur ce qu'il considère comme des "ratés politiques" de Kamala Harris, notamment la gestion du dossier de l'immigration : "Elle était en charge de la frontière avec le Mexique. Elle était la tsarine de la frontière. C'est la pire qu'on ait jamais vue."
08:30 - Quel score pour Kamala Harris face à Donald Trump dans les sondages ?
Le candidat républicain est toujours en tête des sondages pour l'élection présidentielle américaine. Mais il a nettement moins d'avance sur Kamala Harris qu'il n'en avait sur Joe Biden selon le dernier sondage publié, mais le premier réalisé depuis le retrait du président américaine. Les données de l'étude publiée par Morning Consult le lundi 22 juillet indiquent que 47% des Américains interrogés voteraient pour Donald Trump si l'élection avait lieu maintenant, contre 45% pour Kamala Harris. L'écart est donc réduit à 2 points quand il était de 6 points entre le républicain et Joe Biden.
Il faut toutefois prendre ces chiffres avec précaution, déjà parce que les sondages ne sont que reflet de tendances à un instant T et parce qu'ils sont recueillis au niveau national. Or, l'élection présidentielle américaine se joue Etat par Etat, ce qui peut largement changer la donne.
08:18 - "Elle est folle" : Donald Trump s'en prend personnellement à Kamala Harris
Si Kamala Harris a dit avoir cerné son rival républicain, ce dernier n'est pas en reste. Donald Trump avait déjà réorienté ses attaques contre la vice-présidente, entendant les rumeurs sur le retrait de Joe Biden et se doutant d'un passage de flambeau avec Kamala Harris, depuis plusieurs semaines. Ce week-end, le milliardaire a lâché plusieurs piques à l'endroit de la démocrate : "'Je l'appelle 'Kamala qui rit' ('Laughing Kamala"). "Vous l'avez déjà vue rire ? Elle est folle. On peut en dire beaucoup sur les gens par la façon dont ils rient. Non, elle est folle. Elle est dingue", a lancé Donald Trump samedi 20 juillet lors de son meeting à Grand Rapids dans le Michigan.
08:06 - Direction le Wisconsin pour le premier meeting de Kamala Harris
Kamala Harris doit tenir son premier meeting dans le Wisconsin ce mardi 23 juillet. L'Etat fait partie des "Swing states" décisifs pour remporter l'élections présidentielle américaine. La vice-présidente a toutefois déjà pris la parole depuis la déclaration de sa candidature, elle s'exprimait hier dans le Delaware : "Je vois bien le genre de gars qu'est Donald Trump", a estimé l'ancienne procureure en comparant le candidat républicain, condamné par la justice, à un "prédateur" et un "escroc".
08:00 - Kamala Harris assurée d'être la candidate démocrate à la présidentielle
"Je suis fière d'avoir obtenu le soutien nécessaire pour devenir la candidate de notre parti" a déclaré Kamala Harris ce mardi 23 juillet sur X. La vice-présidente a effectivement reçu le soutien de la majorité des délégués démocrates qui devront voter pour nommer le candidat démocrate lors de la Convention de Chicago prévue du 19 au 22 août, ce qui présume de l'officialisation de l'investiture de Kamala Harris. "Lors des prochains mois, je voyagerai à travers le pays pour parler aux Américains de tout ce qui est en jeu. J'ai bien l'intention d'unir notre parti et notre nation, et de vaincre Donald Trump" a ajouté la candidate à la présidentielle américaine.
Tonight, I am proud to have earned the support needed to become our party’s nominee.
— Kamala Harris (@KamalaHarris) July 23, 2024
Over the next few months, I'll be traveling across the country talking to Americans about everything on the line. I fully intend to unite our party and our nation, and defeat Donald Trump. pic.twitter.com/Bsq3N6pMAi
La traduction de la lettre de retrait de Joe Biden en intégralité
— Joe Biden (@JoeBiden) July 21, 2024
"Mes chers compatriotes américains,
Au cours des trois dernières années et demie, nous avons accompli de grands progrès en tant que nation.
Aujourd'hui, l'économie américaine est la plus forte du monde. Nous avons réalisé des investissements historiques dans la reconstruction de notre pays, dans la réduction des coûts des médicaments sur ordonnance pour les personnes âgées et dans l'extension de soins de santé abordables à un nombre record d'Américains. Nous avons fourni des soins indispensables à un million d'anciens combattants exposés à des substances toxiques. Nous avons adopté la première loi sur la sécurité des armes à feu depuis 30 ans, nommé la première femme afro-américaine à la Cour suprême. Et nous avons adopté la législation climatique la plus importante de l'histoire du monde. L'Amérique n'a jamais été aussi bien placée pour diriger qu'aujourd'hui.
Je sais que rien de tout cela n'aurait pu se faire sans vous, le peuple américain. Ensemble, nous avons surmonté une pandémie qui n'arrivait qu'une fois par siècle et la pire crise économique depuis la Grande Dépression. Nous avons protégé et préservé notre démocratie. Et nous avons revitalisé et renforcé nos alliances dans le monde entier.
Ce fut le plus grand honneur de ma vie d'être votre président. Bien que j'aie eu l'intention de me représenter, je pense qu'il est dans l'intérêt de mon parti et du pays que je me retire et que je me concentre uniquement sur l'exercice de mes fonctions de président jusqu'à la fin de mon mandat.
Dans le courant de la semaine, je m'adresserai plus en détail à la nation pour lui expliquer ma décision. Pour l'heure, permettez-moi d'exprimer ma profonde gratitude à tous ceux qui ont travaillé d'arrache-pied pour me voir réélu. Je tiens à remercier la vice-présidente Kamala Harris, qui a été un partenaire extraordinaire dans tout ce travail. Et permettez-moi d'exprimer ma sincère gratitude au peuple américain pour la foi et la confiance qu'il a placées en moi.
Je crois aujourd'hui ce que j'ai toujours cru : il n'y a rien que l'Amérique ne puisse faire - lorsque nous le faisons ensemble. Nous devons simplement nous rappeler que nous sommes les États-Unis d'Amérique."