"Elle a un gros c..", "clocharde"... Donald Trump est un vrai mufle avec les femmes, même Brigitte Macron y est passée
Les remarques acerbes de Donald Trump à l'égard de Kamala Harris ont rythmé la campagne présidentielle et plus particulièrement les derniers mois de la course à Maison Blanche. Le milliardaire n'y est pas allé de main morte en s'attaquant aux compétences de sa rivale, malgré la carrière et l'ascension politique de celle-ci, jusqu'à dénigrer ses capacités intellectuelles. "Kamala Harris est lente et léthargique lorsqu'elle répond même aux questions les plus simples", a lâché le candidat républicain dans un message posté sur X il y a quelques jours. Par ces mots, Donald Trump cherchait à retrouver l'ascendant après que Kamala Harris ait publié les conclusions de son dernier bilan cognitif et l'ait invité à en faire de même. Une requête à laquelle Donald Trump, n'a pas donné suite.
"Kamala Harris est mentalement handicapée" et "retardée", disait déjà le candidat républicain en septembre, sans pour autant argumenter ses critiques. Des déclarations discriminantes pour les personnes en situation de handicap mental de l'avis de certains républicains, et qui traduisent le mépris de Donald Trump envers la vice-présidente. Laquelle s'était pourtant imposée un mois plus tôt lors de l'unique débat entre les deux prétendants à la présidences des Etats-Unis. Kamala Harris s'était montrée plus alerte, et vive d'esprit, face à l'homme de 78 ans.
Mais Donald Trump a varié les plaisirs en multipliant les insultes. "Elle était une clocharde il y a trois semaines. Une vice-présidente ratée dans une administration ratée", lançait-il fin juillet après l'abandon de Joe Biden au profit de Kamala Harris. Si le candidat républicain à la Maison Blanche est connu pour les attaques personnelles et méprisantes faites à ceux qui ne partagent pas son avis, les insultes faites à Kamala Harris ne sont pas qu'une stratégie politique et relèvent du sexisme pur et dur. De nombreuses femmes en ont fait les frais.
Des politiques, des artistes et même sa fille
Comme il s'en est pris à Kamala Harris, Donald Trump a attaqué d'autres femmes politiques puissantes : il a qualifié l'ancienne présidente de la Chambre des représentants démocrate, Nancy Pelosi, d'"aussi folle qu'une punaise de lit" durant l'été 2024, en pleine campagne présidentielle. Une habitude qui a déjà quelques années puisqu'en 2016 déjà, pour sa première campagne présidentielle, il s'en prenait à la candidate démocrate Hillary Clinton avec des propos très misogynes : "Si elle ne peut pas satisfaire son mari, qu'est-ce qui lui fait croire qu'elle peut satisfaire l'Amérique ?"
Mais s'il y a un type d'insultes sexistes dans lequel Donald Trump s'est beaucoup illustré ces dernières décennies ce sont les attaques sur le physique. Des femmes d'horizons divers sont passées sous les critiques du milliardaire. L'actrice et co-animatrice du talk-show The View, Whoopi Goldberg, a été décrite comme "sale et dégoûtante" le 9 octobre dernier. L'influenceuse et femmes d'affaires Kim Kardashian a été critiquée sur ses formes en 2013, lorsqu'elle était une des personnalités très en vue : "Est-ce qu'elle a un beau corps ? Non. Est-ce qu'elle a un gros cul ? Absolument", jugeait le magnant de l'immobilier.
Les artistes féminines n'échappent pas à ces commentaires sexistes non plus. "Je promets de ne pas parler de vos opérations de chirurgie esthétique massives qui n'ont pas fonctionné", avait-t-il dit à la chanteuse et actrice américaine Cher en 2012. Des jugements de valeurs auxquels il donne du crédit sous prétexte d'avoir possédé les concours de beauté, comme il l'expliquait en 2007 en écorchant au passage le physique d'Angelina Jolie : "Je possède Miss Univers. Je possède Miss USA. Je comprends la beauté et je peux vous dire qu'[Angelina Jolie] ne l'est pas."
Si Donald Trump se montre souvent critique à l'égard des femmes, il peut aussi avoir d'autres remarques sexistes déplacées, comme en 2017 lorsqu'il avait lancé à la Première dame Brigitte Macron, alors âgée de 64 ans : "Tu sais, tu es en si bonne forme. C'est magnifique." Un ton qu'il peut avoir même en parlant de sa propre fille, Ivanka Trump. "Elle a une très belle silhouette… Si elle n'était pas ma fille, peut-être que je sortirais avec elle", avait-il déclaré en 2004.
L'homme s'est d'ailleurs toujours montré confiant sur ses qualités de séducteur, estimant qu'il "aurait pu coincer" la princesse Diana en 1997. Il est même allé plus loin en 2005 en évoquant des situations semblables à des agressions sexuelles lors d'une émission télé : "Vous savez que je suis automatiquement attiré par les belles femmes [et] je commence à les embrasser. C'est comme un aimant. Il suffit d'embrasser. Je n'attends même pas. Et quand on est une star, on vous laisse faire. Vous pouvez tout faire... Les attraper par la chatte. Vous pouvez tout faire". Des propos qui avaient déjà fait polémique avant l'élection de Donald Trump à la présidentielle américaine de 2016.