Stanislas Rigault : Qui est le fondateur de "Génération Z", candidat sur la liste de Marion Maréchal ?
6ème sur la liste de Marion Maréchal pour les Européennes 2024, Stanislas Rigault, fondateur de "Génération Zemmour" entend "défendre les français face à la bureaucratie bruxelloise" s'il accédait au Parlement européen.
Stanislas Rigault est né à Angers (Maine-et-Loire) en 1999. Alors que sa mère est soignante, son père est militaire, ce qui l'amènera à passer une partie de sa jeunesse en outre-mer en fonction des affectations de son père. Après avoir obtenu le baccalauréat, il intègre l'Institut Catholique de l'Ouest en Vendée. Il fonde ensuite le média d'extrême droite L'étudiant libre. Ce n'est qu'en 2021 que sa vie va basculer, et sa jeune carrière politique débuter.
Sixième sur la liste menée par Marion Maréchal
En 2021, Stanislas Rigault met un terme à ses études pour fonder "Génération Zemmour", aussi appelé, "Génération Z". Ce mouvement a pour objectif de rassembler des jeunes sympathisants autour d'Eric Zemmour, candidat à la présidentielle de 2022. La rencontre avec le polémiste s'est faite grâce à Sarah Knafo, conseillère et compagne d'Eric Zemmour.
Pour ces élections européennes 2024, il a été positionné en 6e place sur la liste Reconquête menée par Marion Maréchal. "Je suis très honoré de la confiance qui m'est accordée. Nous avons des arguments à faire valoir avec cette liste qui représente le pays. Nous allons défendre notre projet européen et les français face à la bureaucratie bruxelloise et ces idéologues wokistes au Parlement européen et ceux qui ont envie de voir cette Europe se faire remplacer" avait-il déclaré dans une vidéo sur la chaîne YouTube de Reconquête pour dessiner les contours de l'ambition Reconquête au scrutin continental.
"Nous sommes opposés à cette islamisation du continent"
Stanislas Rigault est également connu pour plusieurs polémiques. Ce qui lui vaudra une annulation de la part du président de l'université de Nice début 2023, alors que le fondateur de Génération Z devait s'y rendre. Le chef d'établissement craignait des "troubles à l'ordre public". Quelques mois plus tard, en novembre, après le meurtre de Thomas Perotto à Crépol, il s'en prend sur les réseaux sociaux avec d'autres comptes à "la racaille des cités". "Je vous prend le pari que les suspects auront des noms à connotation maghrébine, africaine, issus de l'immigration" sans avoir, encore, les fin mot de l'histoire. Sur la chaîne Youtube de Reconquête, Stanislas Rigault rappelle clairement que lui et les membres du partis sont "opposés à cette islamisation du continent. Nous voulons une France fière, une Europe debout" peut-on notamment entendre.